Dans un communiqué commun sur le marché de la téléphonie mobile, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, et Fleur Pellerin, la ministre chargée de l'Économie numérique, ont adressé un petit rappel à Free Mobile.

Ils déclaraient en effet : " en dehors des zones les moins denses du territoire, le déploiement par chaque opérateur de son propre réseau doit être la règle, y compris pour le dernier entrant ". Toujours selon eux, " le recours à l'itinérance ne saurait servir de modèle économique et ne peut donc se concevoir que de manière transitoire, en tout cas dans les zones denses ".

En clair, le quatrième opérateur mobile lancé en janvier dernier est dans le viseur de ses concurrents qui n'en loupent pas pour l'accuser de tous les maux, mais également du gouvernement qui attend de lui qu'il mette les bouchées doubles pour répondre à ses obligations liées à l'acquisition de la licence 3G.

De son côté, rappelons que Free Mobile, qui a tout à gagner en possédant son propre réseau, sachant que son contrat d’itinérance avec Orange lui coûte extrêmement cher de ses propres aveux, a promis 2 500 antennes actives d’ici la fin de l’année et d’avoir investi 1 milliard d’euros d’ici 2018, année où prendra fin le contrat d'itinérance avec Orange.

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Source : Reuters