En janvier 2012, le quatrième mobile français lançait ses offres mobiles et créait un véritable tourbillon sur le marché français, attirant à lui en quelques mois plusieurs millions d'abonnés grâce à des forfaits à des prix très agressifs et un modèle de réseau hybride, mélangeant infrastructure en propre et itinérance sur le réseau Orange.

Si cette nouvelle offre a séduit le public, elle n'est pas sans intéresser aussi les entreprises. Selon le cabinet d'études IDC, 10% des entreprises de moins de 500 salariés en France considèrent que l'offre grand public de Free Mobile pourrait totalement leur convenir tandis que 5% suggèrent qu'elle répond à une partie de leurs besoins.

Logo Free Mobile  L'intérêt pour Free Mobile se révèle plutôt important alors même que l'opérateur ne propose pas d'offres professionnelles, mais il reste soumis à un bémol souligné par certaines entreprises qui attendent que la qualité du réseau s'améliore.


Effet sur les petites entreprises mais peu au-delà
Et sur ce point, les autres opérateurs, comme Orange, leader du segment professionnel, peuvent justement appuyer leur différence, tout comme ils l'ont fait lors de son arrivée sur le marché grand public.

Et si 18% des entreprises interrogées par IDC disent vouloir modifier leur contrat avec leur opérateur mobile à court terme, le journal Les Echos relativise la menace en rappelant que les changements de fournisseur sont rares sur le segment professionnel.

Il y aura sans doute un effet de bord chez les petites entreprises prenant des forfaits grand public pour des usages professionnels mais le coeur du marché ne devrait pas être chamboulé comme il l'a été côté grand public, Free Mobile étant d'ailleurs peu pressé de proposer des forfaits professionnels trop exigeants par rapport à son modèle économique.

La principale menace pour les opérateurs en place porte sur les demandes de baisse des tarifs lors de la renégociation des contrats, ce qui obligera à faire des concessions sur les marges pour maintenir les parts de marché.

Source : Les Echos