N’ayant jamais caché son opposition face à l’arrivée d’un quatrième opérateur sur le marché français de la téléphonie mobile – voir notre news à ce sujet – et le fait qu’il n’appréciait pas particulièrement Xavier Niel – il avait pour rappel essayé d'empêcher l'homme d'entrer dans le capital du quotidien Le Monde, parlant d'un homme de peep-show –, Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de tacler Free Mobile, à l’occasion d’une rencontre avec les agriculteurs de la FNSEA.
Faisant campagne en vue d’un second mandat à la présidence de la France, le candidat-président a parlé emploi et pris comme exemple l’opérateur mobile Free Mobile lancé en janvier qui, selon lui, n'est pas de ceux qui agissent en faveur de l'emploi chez nous.
Cité par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, celui-ci déclarait ainsi : " Ils ont pensé uniquement à la question du consommateur. Il y a quatre opérateurs aujourd’hui qui licencient tous parce que les prix se tirent vers le bas. C’est la qualité du service qui va être pénalisée et c’est l’emploi qui va être pénalisé ".
Certains y verront un homme qui tire la couverture vers lui en pleine campagne, se présentant en tant que défenseur de l’emploi dans un secteur secoué par l'arrivée d'une concurrence déloyale, et d’autres quelqu’un qui prend la défense des " copains ". Certains soupçonneront même quelqu’un qui caresse dans le sens du poil, afin d'être soutenu dans ses décisions. C’est selon…
