Logo free Hier, Free a mis en ligne un communiqué de presse dans lequel il dénonce " la forte recrudescence du slamming " et annonce la mise en place d'un numéro gratuit pour ses clients qui en sont victimes.


Le slamming : kesako '
Cette pratique frauduleuse consiste en fait à faire écraser la ligne téléphonique actuelle de l'abonné. Cela est fait sans l'autorisation de ce dernier et entraîne la coupure de tous les services - téléphone, Internet, télévision - auxquels il est normalement abonné. Le but est de prendre la place de l'ancien opérateur.


Un numéro vert
Au cours des trois derniers mois, 517 freenautes auraient ainsi porté plainte pour de telles pratiques. Mais selon Free, le problème est qu' " une fois le problème identifié, il faudra encore à la victime le temps de résilier cet accès, suspendre les éventuelles procédures de recouvrement engagées et rétablir le service initial. Malheureusement, la plupart des victimes préfère renoncer face à ces difficultés et reste abonnée chez ce nouvel opérateur ' indélicat ' ".

Ainsi, afin d'aider ses abonnés qui rencontrent ce souci, Free met en place le numéro vert SOS slamming 0 805 92 55 55. Il est accessible du lundi au vendredi de 8h00 à 22h30, ainsi que le samedi et le dimanche de 9h00 à 20h00.


Free estime déjà agir deux manières :
Via la mise en place depuis janvier 2005 " d’une procédure spécifique visant à accélérer et sécuriser les opérations de remise en service de l'accès slammé par les opérateurs indélicats : mise à disposition des abonnés victimes sur leur console de gestion d’un formulaire spécifique pour recommander valablement dans les meilleurs délais leur accès. "

En ayant aussi fait le nécessaire pour attirer " l'attention du régulateur ( ndlr : ARCEP ) et des pouvoirs publics sur ces agissements préjudiciables dans la mesure où ils peuvent conduire à une interruption totale de services, notamment service téléphonique ( impossibilité de recevoir et d’émettre des communications, de joindre les services d'urgence, etc. ) pour les abonnés concernés ".

Free déplore toutefois, concernant le second point, " que les actions entreprises depuis dix huit mois n'aient pas été pour l'instant suivies d'effets concrets dans la mesure où le régulateur ne s'est pas opposé au refus de France Télécom de continuer à assurer, dans le cadre de ses obligations au titre de ses offres de gros ADSL et dégroupage, une vérification de la validité du mandat ( ndlr : pour écraser la ligne ) ".