Ironisant sur son slogan, l'UFC-Que Choisir estimait que Free n'avait pas tout compris. En mars 2010, l'association de consommateurs portait plainte contre le fournisseur d'accès à Internet Free en dénonçant des clauses abusives.

Parmi les griefs retenus, l'option payante Service Plus ( installation à domicile, hotline gratuite, logiciel de sécurité, garantie Freebox ; option incompatible avec la Freebox Révolution ) qui était cochée par défaut lors de l'inscription de l'abonné.

Autre reproche avec une présentation du mode de paiement qui orientait vers le prélèvement automatique ( c'est toujours le cas ), et des frais supplémentaires pour le paiement par chèque et par carte bancaire. Un préavis d'un mois en cas résiliation avait également été pointé du doigt.

Depuis cette plainte, Free a déjà procédé à plusieurs modifications. Reste que le tribunal de grande instance de Paris a ordonné à Free de " cesser un certain nombre de pratiques illicites et de supprimer de ses conditions générales de vente certaines clauses considérées comme abusives ", rapporte l'AFP. Le FAI devra également verser 50 000 € à l'UFC-Que Choisir à titre de dommages-intérêts.

Source : AFP