Présentation

Quand le constructeur qui a été le premier à lancer une phablette sort son nouveau modèle, les regards sont braqués sur celui-ci.

Au fil des années, les terminaux Galaxy Note finissent même presque par voler la vedette aux fleurons du constructeur que sont les modèles Galaxy Sx. 

Le Galaxy Note 4 est d'autant plus au centre des attentions que Google (en partenariat avec Motorola) a lancé le Nexus 6 (écran de près de 6 pouces) et qu'Apple a lancé son iPhone 6 Plus (écran de 5.5 pouces).

Avec son quatr!ème Galaxy Note, le constructeur sud-coréen conserve les ingrédients d'une recette à succès : un grand écran (de 5.7 pouces ici, comme pour le Note 3) et le fameux style S Pen. On notera au passage que les différences de taille d'écran entre Note 4 (et 3) et Galaxy S5 sont très faibles (5.5 pouces pour le S5, soit plus que le premier Galaxy Note).

La version européenne (SM-N910S) hérite du SoC Snapdragon 805

Mais le Galaxy Note 4, c'est aussi le passage à la définition Quad HD. Cette profusion de pixels n'est évidemment pas sans conséquences, comme nous le verrons.

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Ergonomie et finition

Alors que HTC habille le One M8 (lire notre test du HTC One M8) d’une robe en aluminium brossé et que Sony pare son Xperia Z3 d’une coque en verre, Samsung reste fidèle au plastique pour le Galaxy Note 4. Malgré cela, la coque est plutôt réussie. Elle reste quasiment similaire à celle du Note 3 reprenant l’aspect cuir, exception faite des fausses coutures qui venaient accentuer cette illusion du cuir pour la coque arrière. Elle est coiffée de la marque Samsung couleur argent.

On retrouve l’APN dorsal en position centrale ainsi que le flash LED, à droite duquel se trouve le capteur cardiaque.

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Si Samsung n’abandonne donc pas le plastique, le Note 4 présente des bordures en métal du plus bel effet, comme pour la Galaxy Alpha. Elles sont très fines sur les côtés latéraux et plus larges et biseautées au sommet et en bas.

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Les tranches, de la même couleur que le reste du terminal, sont réalisées dans un plastique mât et s’avèrent très réussies. En façade, sous le verre et hors écran, le Note arbore des rayures qui ne plairont pas à tout le monde. Mais, heureusement, on les distingue à peine.

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Quant à l’espace laissé entre le bord du verre en façade et le corps du téléphone, il est si infime (sur le modèle testé) qu’il n’est en rien inesthétique ou dérangeant. Le Gapgate avait fait couler beaucoup d’encre, visiblement à tort.

Au dos, on trouve le capteur principal plutôt proéminent et sous celui-ci le double flash LED. Le capteur d’empreinte digitale se trouve, lui, intégré directement dans le bouton home en façade.

L'interface passe par 3 boutons qui permettent de contrôler le Note 4 : le bouton Home en façade, le bouton marche/arrêt (appui prolongé pour accéder aux modes avion et urgence ainsi qu’à "redémarrer" et "éteindre") sur la partie supérieure de la tranche droite tandis que le long bouton du volume sonore est placé sur la tranche gauche (partie supérieure) ce qui le rend très accessible (du pouce de la main gauche).

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Le port microUSB se trouve dans la tranche inférieure à l’endroit précis où le liseré métallique se galbe.

Toujours sur cette tranche, on trouve le stylet S Pen qui adopte la même couleur que le terminal avec embout à l’aspect métal.

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La prise jack 3.5 mm et le port Infrarouge qui transforme le Note 4 en télécommande universelle se trouvent dans la tranche supérieure.

Le Galaxy Note 4 est esthétiquement plus réussi que son prédécesseur ; c’est indéniable. On reste toutefois encore en-dessous de certains smartphones de la concurrence.

En revanche, la qualité d’assemblage est irréprochable.

S’agissant d’une phablette avec écran de 5.7 pouces, la manipulation à une main n’est pas aisée, voire impossible. Samsung a toutefois pensé à quelques astuces, comme nous le verrons.

Côté encombrement, le Note 4 perd 2.3 mm sur la longueur (153.5 mm) par rapport au Note 3 mais gagne 0.6 mm sur la largeur (78.6 mm). Son épaisseur reste similaire à 8.5 mm (contre 8.3 mm pour le Note 3). Il perd en revanche 8 grammes à 176 grammes.

Elargissons la comparaison : le Nexus 6 est logiquement (écran de 5.96 pouces oblige) plus lourd et encombrant : 159.3 x 83 x 10.1 mm pour 184 grammes.

L’iPhone 6 Plus, malgré son écran plus petit de 5.5 pouces, est, lui, plus long de 4.6 mm (158.1 mm) avec une largeur quasiment identique (77.8 mm pour l’iPhone contre 78.6 pour le Note 4). Les deux terminaux ont également des poids comparables : 172 grammes pour l’iPhone 6 Plus, soit 4 grammes de moins que le Note 4. Il est en revanche plus fin de 1.4 mm à 7.1 mm (c’est 16.5% de moins).

Toujours en façade, se trouve le microphone dans la partie supérieure du Note 4. Les deux haut-parleurs situés côte à côte sont en revanche placés au dos du terminal. Lorsqu’il est placé sur une surface plane, le son qu’il diffuse n’est toutefois pas étouffé. En effet, un espace relativement fin existe entre la coque et le smartphone grâce à l’APN légèrement proéminent.

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Samsung conserve le bouton home physique en façade (plus large que sur le Note 3). De part et d’autre de celui-ci se trouve le bouton retour à droite et celui donnant accès aux applications ouvertes à gauche.

Si l’on retire la coque du Note 3, on découvre un emplacement pour carte microSD (pouvant accueillir des cartes allant jusqu’à 128 Go) surplombé par le slot destiné à la carte microSIM (et non nanoSIM comme sur les iPhone 6, Moto X et HTC One M8). Enfin, le GS5 dispose d’une batterie amovible d’une capacité de 3 220 mAh (exactement la même capacité que pour le Nexus 6).

Enfin, précisons que de nombreuses housses et coques (dont celles officielles de Samsung telles que la S View Cover (photos ci-dessous)) peuvent être associées au Galaxy Note 4.

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L’écran

Pour le Galaxy Note 4, Samsung reste fidèle à la technologie Super AMOLED.

L’AMOLED offre des contrastes toujours aussi bluffants et des noirs très profonds (le pixel étant éteint pour réaliser un noir). En contrepartie, la fidélité des couleurs n’est pas vraiment son fort. Les amateurs de couleurs saturées seront cependant aux anges.

Toutefois, pour que chaque utilisateur y trouve son compte, Samsung propose plusieurs modes d’affichage : Affichage adaptatif, Cinéma Amoled, Photo Amoled et Basique. Suivant le mode choisi, le compromis entre netteté, saturation des couleurs et gamme de couleurs est différent. A noter que pour le mode Affichage adaptatif, le Note 4 exploite la mesure faite par le capteur RVB en façade pour notamment ajuster les couleurs.

Samsung_Galaxy_Note_4_Modes_Affichage_a   Samsung_Galaxy_Note_4_Modes_Affichage_b  

Dans sa volonté d’offrir un maximum de réglages à l’utilisateur, Samsung propose également d’augmenter la sensibilité tactile de l’écran, ce qui permet d’utiliser l’appareil lorsqu’on porte des gants.

Notons également que l’écran bénéficie d’une protection de type Gorilla Glass 3.

L'une des grandes nouveautés sur ce Note 4 se trouve au niveau de la définition affichée.

Samsung a opté pour une définition QHD, soit 2560 par 1440 pixels. Sur son écran de 5.7 pouces, cela se traduit par une résolution de 515.3 ppp (pixels par pouce). Par rapport au Note 3, cela signifie que son hardware devra gérer quasiment 3.69 millions de pixels contre 2.07 millions pour les écrans Full HD (cas du Note 3 ou des iPhone 6 par exemple). Nous verrons que cela n’est pas sans conséquence.

On peut légitimement s’interroger sur l’intérêt d’une telle profusion de pixels sur le "petit" écran d'un smartphone (fut-il de 5.7 pouces). Cela peut éventuellement se voir avec des petites polices de caractères.

Performances

Avec le Galaxy Note 4, Samsung s’est à nouveau tourné vers Qualcomm (pour la déclinaison européenne). La phablette du constructeur sud-coréen est ainsi animée par un Snapdragon 805 (APQ8084). Pour l’heure, seuls les Nexus 6, Motorola Droid Turbo, les déclinaisons LTE-A des LG G3 et du Galaxy S5 et donc la déclinaison européenne du Galaxy Note 4, embarquent le SoC Snapdragon 805.

Samsung_Galaxy_Note_4_CPU-Z_a   Samsung_Galaxy_Note_4_CPU-Z_b  

Le processeur du S 805 bénéficie des tout nouveaux coeurs Krait 450 cadencés ici jusqu’à 2.65 GHz et du processeur graphique Adreno 420 (le premier à être utilisé sur un Snapdragon et le plus puissant des Adreno). Ce dernier avait été annoncé par Qualcomm 40% plus puissant que son prédécesseur, l’Adreno 330 des S 800 et S 801.

A noter qu’on reste sur un processeur à architecture 32 bits, le SoC 64 bits haut de gamme de Qualcomm étant prévu pour le premier semestre 2015 (Snapdragon 810).

Il est épaulé par 3 Go de mémoire vive de type LPDDR3 (1866 MHz). Il faudra patienter jusqu’aux Galaxy S6 et Galaxy Note 5 pour la LPDDR4 supportée par le Snapdragon 810.

Le tableau est flatteur avec une configuration qui est probablement la plus puissante du moment. Des configurations à base du Tegra K1 de Nvidia (Nexus 9 par exemple) ou même de l’Exynos 5433 (version SM-N910C du Galaxy Note 4) sont aussi très puissantes sur le papier.

Le soufflet est toutefois retombé lorsqu’on a constaté que des ralentissements se faisaient sentir à certains moments. L’affichage de certaines pages peut prendre parfois plus d’une seconde. A titre d’exemple, l’affichage des applications en cours via le bouton tactile gauche n’est pas instantané, tout comme le retour à la page d’accueil avec le bouton Home ou l’ouverture de l’application « Galerie ». On retrouve cette « lenteur » et ces lags pour ouvrir certaines applications. En de nombreuses autres occasions, le terminal répond au doigt et à l’oeil et passer d’un écran à l’autre se fait en toute fluidité. Mais, le problème existe bien à certains moments et s’il n’est pas rédhibitoire, il est légitime de s’interroger sur l’origine du problème pour un terminal premium dont le premier prix commence à 750 euros (modèle avec 32 Go). On pense bien entendu à l’interface TouchWiz du constructeur omme coupable idéal.

Mais, comment ne pas penser à l’affichage Quad HD forcément très gourmand en ressources hardware. On avait déjà pu constater avec le LG G3 (lire notre test du LG G3) que les performances étaient un cran en-dessous de celles de modèles comparables (c’est-à-dire équipés du Snapdragon 801) mais affichant de la Full HD.

Aucun problème en revanche pour naviguer sur internet via un navigateur tel que Chrome avec de nombreux onglets ouverts.

Samsung_Galaxy_Note_4_Multitâche_a  Navigation sur internet très fluide (ici, avec Chrome)

Pour résumer, on peut dire que le Galaxy Note 4 est un terminal très réactif mais qui montre parfois quelques ralentissements en certaines occasions.

En premier lieu, nous avons testé plusieurs jeux pour voir comment l’Adreno 420 s’en sortait. Il ne s’agit pas de jeux QHD mais bien Full HD qui sont upscalés en QHD. Le processeur graphique est donc très sollicité avec des jeux tels que N.O.V.A. 3, Dead Trigger 2, Asphalt 8 Airborne, Real Racing 3, GT Racing 2... Le Note 4 s'en sort à merveille avec une fluidité exemplaire dans tous les jeux testés, même si on constate qu'il chauffe.

Mais, afin de quantifier les performances du Note 4, rien de tel qu’un passage dans les moulinettes des applications de benchmark.

3dmark nous a permis de mesurer les performances du GPU :

Samsung_Galaxy_Note_4_3DMark_a 3DMark (Ice Storm Unlimited) 

Samsung_Galaxy_Note_4_Antutu_a  

AnTuTu

Samsung_Galaxy_Note_4_Quadrant   

Quadrant

Au final, le Galaxy Note 4 obtient d'excellents résultats aux différents benchmarks. L'Adreno 420 semble à la hauteur de son affichage QHD (ce qui n'était pas forcément le cas pour les terminaux QHD équipés de Snapdragon 801 (Adreno 330)).

Connectivité

Quand il s’agit de fonctionnalités, Samsung est quasiment imbattable. Le Galaxy Note 4 ne déroge pas à la règle qui veut que le constructeur sud-coréen intègre un maximum de fonctionnalités dans ses vaisseaux amiraux. A cet égard, le Galaxy Note 4 porte très haut les couleurs de la connectivité.

En premier lieu, le terminal supporte la 4G LTE de catégorie 6 (300/50 Mb/s pour les débits descendant et montant) sur les bandes 700/800/850/900/1700/1800/1900/2100/2600 pour cette version européenne référencée SM-N910F. La 3G n’est pas en reste avec le support du HSPA+ (42 Mb/s) sur les bandes 850/900/1900 et 2100 Mhz. Le terminal est aussi compatible avec le GSM (bandes 850/900/1800/1900 MHz).

Dans la pratique, le terminal est très sensible et l’accroche réseau au-dessus de la moyenne. La qualité des appels est à l’avenant.

Mais, le Note 4, c’est aussi le support du Wi-Fi ac en plus des Wi-Fi 802.11a/b/g/n. On nous parle de 2 x 2 MIMO. Cela signifie que le Note 4 exploite 2 antennes pour émettre des données en Wi-Fi et qu’il peut en réceptionner simultanément en provenance de 2 antennes (MIMO pour Multiple-Input Multiple-Output). La vitesse s’en trouve améliorée ainsi que la portée.

Samsung met également en avant le download booster pour accélérer les téléchargements. Pour en bénéficier, il faut l’activer dans les paramètres. Dès lors, le Note 4 combine Wi-Fi et 4G LTE pour télécharger un même fichier. Cela peut s’avérer pratique si vous disposez d’un forfait avec beaucoup de Go de données.

Le NFC ainsi que le Bluetooth 4.1 sont également de la partie. A noter que le ANT+ est aussi supporté, ce qui ravira tous ceux qui possèdent par exemple une ceinture cardiofréquencemètre supportant ce standard.

Nous avons testé NFC et BT 4.1 avec un casque Creative Aurvana Platinum et une enceinte Hercules Neo WAE, deux produits qui supportent ces deux normes. Aucun problème à noter, tout fonctionnant à merveille.

Mais, le Snapdragon supporte également les affichages 4K et Full HD. Nous avons donc essayé de lire une vidéo 1080p avec le Note 4. Première étape : télécharger le fichier de quasiment 10 Go dans la mémoire de masse du Note 4. C’est impossible puisque le Fat32 ne gère que des fichiers de 4 Go tout au plus. La solution consiste à utiliser une carte microSD ou bien une clé USB (en OTG) formatée en exFAT. C’est ce que nous avons fait. On peut aussi utiliser des applications de type « NTFS Mounter » pour monter des microSD formatées en NTFS.

Mais le Note 4 supporte aussi l’affichage déporté grâce au Miracast ou plutôt au AllShare Cast, la déclinaison du Miracast made in Samsung. Il suffit de se rendre dans les paramètres et de d’activer « Screen Mirroring » dans la section « NFC et Partage ». Ce type d'affichage est parfaitement adapté pour partager des photos sur un téléviseur mais c'est beaucoup plus discutable pour regarder des vidéos ou jouer sur son HDTV. On préfèrera alors connecter le Note 4 en filaire à l'entrée HDMI d'un téléviseur grâce à un adapteur MHL (il supporte le MHL 3.0). 

Samsung_Galaxy_Note_4_Lecture_Video_1080p_Miracast_a   Samsung_Galaxy_Note_4_Miracast_a  

Samsung_Galaxy_Note_4_MHL_a  

Le Galaxy Note 4 est également compatible DLNA, HotSpot Wi-Fi (pour partager à plusieurs appareils sa connectivité cellulaire), GPS et GLONASS (et même Beidou).

Le terminal est aussi bardé de capteurs : capteur de gestes comme nous le verrons, accéléromètre, magnétomètre, gyroscope, capteur RVB, vapeur de proximité, baromètre, capteur à effet Hall, capteur d’UV, de fréquence cardiaque et lecteur d’empreintes digitales.

La mesure de la fréquence cardiaque se fait toujours en plaçant son doigt au dos de l’appareil sur le capteur situé à droite du flash. Elle se fait via l’application S Health. On notera que S Health n’intègre pas encore la saturation d'oxygène dans le sang (SpO2).

Le capteur à effet Hall permet des interactions avec certains accessoires. Il permet notamment d’allumer ou d’éteindre le terminal suivant qu’on ouvre ou ferme le S Cover.

Le capteur d’UV se fait aussi via l’application S Health et vous renseigne sur les risques d’exposition au soleil.

Photo

Pour le Note 4, Samsung a opté pour un APN dorsal avec capteur principal Sony IMX240 de 16 MPixels capable de prendre des clichés avec une résolution maximum de 5312 par 2988 pixels, de quoi faire des agrandissements. Mais, la plupart du temps, on se contentera d’une moindre définition pour économiser l’espace de stockage.

A noter que la variante avec SoC Exynos bénéficie, elle, d’un capteur ISOCELL (Isolated Cell) plutôt que BSI (« rétro-éclairage », BSI signifiant Back Side Illuminated). Selon Samsung la technologie ISOCELL assure une meilleure captation de la lumière (pouvant atteindre 30%). Un bon point lorsqu’on sait que les capteurs très définis (16 MPixels ici) éprouvent quelques difficultés lorsque la lumière vient à manquer, taille des photosites oblige.

L’APN est associé à un flash LED et à une stabilisation optique (OIS). Cette dernière est notamment la bienvenue pour réaliser des clichés avec un plus long temps d’exposition (typiquement dans des conditions de faible luminosité) mais aussi pour la captation vidéo. Cette dernière est possible en 4K / UHD à 30 ips.

L’application photo permet d’accéder aux différents réglages tels que la balance des blancs, le réglage de l’ISO, l’activation du mode HDR, la définition des vidéos, la valeur d’exposition… Parmi les nombreux modes photo, on note la présence du mode « Selfie Ap. ar. » Cela permet de prendre à l’aveugle des selfies avec l’APN dorsal beaucoup mieux défini que celui en façade. Le Mode Dual Camera permet la captation vidéo et la prise de photos avec les deux APN (on obtient ainsi une vidéo en vignette dans la vidéo principale ou bien une photo vignette dans la photo principale). Il y a aussi le maintenant classique mode panorama.

Samsung_Galaxy_Note_4_Selfie_Ap_Ar_a  

Mais, pour revenir à l’essentiel, on constate que l’APN principal permet de pendre de sublimes photos hyper détaillées. Il en revanche moins à l’aise lorsque la luminosité vient à manquer. Le mode HDR pourra alors venir à la rescousse.

Samsung_Galaxy_Note_4_Photo_a  Exemple de photo

En façade, on trouve un APN avec capteur grand angle de 3.7 MPixels, faisant la part belle aux selfies.

TouchWiz et le S Pen

Le Galaxy Note 4 bénéficiera bientôt d’Android 5.0 Lollipop. En attendant, il exploite la ROM Android 4.4 KitKat sur laquelle est "superposée" l’interface maison TouchWiz.

Un petit mot sur le S Pen conçu par Wacom qui fonctionne toujours par infra-rouge et permet d’effectuer notamment des actions contextuelles simplement en survolant l’écran (grâce aux capteurs infra-rouges). Il ne pèse que 15 grammes et offre une pointe précise de 1.5mm capable de moduler votre écriture suivant 2048 niveaux de pression (contre 1024 pour celui du Galaxy Note 3).

Retirez le S Pen de son compartiment ou bien appuyez sur son bouton latéral (la pointe du style doit être à proximité de l’écran) et, comme par magie, le demi-anneau Air Command apparaîtra sous la pointe du stylet. Quatre applications s’offrent dès lors à vous : Action Memo (ouvre une fenêtre jaune en forme de post-it), Sélection Intelligente (permet de faire la capture d’écran de la partie sélectionnée), Image Clip (on dessine une zone fermée qui sera alors capturée) et Capture (effectue une capture d’écran). Les sélections se trouvent dans le presse-papier et on peut donc les exploiter dans une autre application telle que S Note.

Samsung_Galaxy_Note_4_Image_Clip_b   Samsung_Galaxy_Note_4_Image_Clip_a  

« Sélection Intelligente » est capable de reconnaître le texte présent dans la capture d’écran et de le transformer en véritable texte qu’on pourra ensuite sauvegarder en tant que tel, envoyer par e-mail…

Samsung_Galaxy_Note_4_Capture_Int_a   Samsung_Galaxy_Note_4_Capture_Int_b  

Le S Pen reste également très pratique pour esquisser des croquis ou encore écrire des notes manuscrites qui seront ensuite transformées en texte. A noter que dans S Pen et Evernote (entre autres), on peut prendre appui sur l’écran avec sa main pour dessiner et écrire, sans que cela ne vienne perturber l’application.

Le Note 4 hérite de l’affichage multi fenêtres présent sur le modèle précédent. Deux applications peuvent ainsi être positionnées l’une au-dessus de l’autre. On sélectionne via ‘l’onglet idoine l’application désirée depuis l’écran du multitâche. Une seconde application ouverte compatible avec cet affichage vous est alors proposée. Cela peut s’avérer très utile et plutôt pertinent sur un écran de 5.7 pouces.

Autre possibilité : celle d’afficher des fenêtres flottantes. Un simple appui long sur la fenêtre retour ouvre une colonne sur le côté droit de l’écran avec les applications compatibles. On en sélectionne une et une fenêtre flottante de cette application apparaît dès lors à l’écran. On peut la déplacer ou même la redimensionner à sa guise.

Un bouton dans le volet des opérations rapides permet d’activer le « panneau touches latéral » qui reprend les touches situées sous l’écran (pratique pour l’usage à une main). On peut non seulement modifier son emplacement (le mettre à droite pour un gaucher par exemple) mais le modifier : son niveau de transparence et opter pour d’autres boutons à afficher. Par défaut, il y a « Récents », « Accueil » et « Retour ». Mais on peut aussi opter pour « Réduire l’écran », « Applis » et « Options supplémentaires ».

Les Air Gestures (Mouvements et Gestes) sont toujours de la partie. On en trouve désormais plus que 4 : Appel Direct (l’appel se fait directement), Smart Alert, Muet/Pause et Balayer pour capturer. Avec Appel Direct, l’appel se fait automatiquement lorsque vous portez le terminal à l’oreille et que les coordonnées étaient affichées à l’écran (via Contacts par exemple). Smart Alert active les vibrations lorsque vous prenez en main le téléphone afin de vous informer qu’il y a eu des appels manqués ou des messages non lus. « Muet/Pause » permet de couper la sonnerie en retournant le terminal ou en le couvrant avec la main (au choix depuis les paramètres).

Samsung_Galaxy_Note_4_Gestures_a  

On trouve aussi S Voice l’assistant personnel virtuel de Samsung. Comme pour le Moto X (lire notre test du Moto X 2014), on peut le paramétrer pour qu’il soit toujours à l’écoute, même lorsque le Note 4 est en veille. Par défaut, on le réveille au son de « Salut Galaxy », mais on peut lui apprendre à reconnaître une autre phrase. Malheureusement, il n’y a aucune intégration de Google Now avec S Voice.

Samsung_Galaxy_Note_4_S-Voice_a   Samsung_Galaxy_Note_4_S-Voice_b  

Autonomie

Le Galaxy Note 4 embarque une batterie amovible de 3220 mAh (exactement comme pour le Nexus 6), soit 20 mAh de plus que celle du Note 3.

De ce fait, le terminal bénéficie (malgré son écran de 5.7 pouces et sa définition QHD) d’une confortable autonomie de quasiment deux jours. C'est ce que nous avons pu constater durant notre test (cela dépend bien entendu de l’usage que vous en faites).

Mais surtout, il est compatible avec la technologie Quick Charge 2.0 de Qualcomm. Elle permet une recharge de 60% en l’espace de 30 minutes (il faut pour cela utiliser le chargeur Quick Charge fourni). Dans la pratique, c’est bien le cas, comme nous avons pu le constater. Plus exactement, on le recharge bien de 60% quand la batterie est vide ou quasiment vide. Mais le pari n’est pas tenu lorsqu’on désire par exemple le charger à 100% en partant d’un niveau de charge de 40%. Il faudra donc ne pas hésiter à aller jusqu’au bout de la charge (ou quasiment) avant de le recharger.

On trouve aussi un mode économie d’énergie et un mode dit « Ultra d’économie d’énergie ».

Samsung_Galaxy_Note_4_Eco_Energie  

On pourra également prolonger cette autonomie avec des batteries externes adaptées.

Conclusion

Profusion, tel est le mot qui vient le plus à l'esprit quand on teste le Galaxy Note 4. Une profusion de pixels et une débauche de fonctionnalités, telles sont les marques de fabrique de ce quatrième smartphone Galaxy Note. L'ensemble est réussi avec une finition irréprochable et un design plus convaincant que l'an passé. L'autonomie est toujours au rendez-vous et le S Pen un vrai régal pour qui prendra l'habitude de l'utiliser. Restent quelques petits défauts regrettables pour un smartphone premium, dont le premier prix commence à 750 euros (modèle avec 32 Go), même si on le trouve à partir de 650 euros sur notre comparateur de prix. On note en effet quelques ralentissements au niveau de l'interface. Mais, le passage à Android 5.0 Lollipop (avec la surcouche TouchWiz revue pour l'occasion) pourrait bien enterrer ce défaut. C'est du moins ce qu'on espère.

+ Les plus

  • Autonomie
  • Qualité de l'écran AMOLED
  • Connectivité complète (Wi-Fi ac, 4G LTE cat. 6...)
  • Le stylet S Pen
  • Présence du Snapdragon 805
  • APN très bon dans l'ensemble
  • Multitude de capteurs (UV, à effet Hall...)
  • Batterie amovible
  • Port MicroSD

- Les moins

  • Tarif élevé
  • Pas de capteur photo ISOCELL sur la version européenne
  • Quelques ralentissements (interface)
  • Pas de support du Qi par défaut (il faut acheter une coque spécifique)