L'été dernier, le projet Galileo était dans la tourmente : suite à une défaillance au niveau de l'alimentation en carburant d'une fusée Soyuz, deux satellites du programme étaient positionnés sur une mauvaise orbite. Sat-5 et Sat-6 effectuaient alors une orbite elliptique au lieu d'une orbite circulaire, le tout à une altitude trop basse.

Galileo  Des correctifs ont alors été menés par les ingénieurs du programme pour corriger la trajectoire des deux satellites, sans pour autant réussir à les repositionner sur l'orbite prévue, mais le projet pourra toutefois s'en accommoder. Pour ce faire, les installations au sol devront être partiellement modifiées, ce qui impliquera une rallonge de quelques millions d'euros, contre plus de 150 millions pour les remplacer par deux nouveaux satellites...

C'est donc ce soir, à 19 heures qu'une fusée Soyuz sera tirée depuis Kourou en Guyane pour placer en orbite Sat-7 et Sat-8. Les défauts de conception de la fusée russe ont été corrigés entre temps.

A termes, ce sont 30 satellites qui devraient constituer le service de géolocalisation européen. Les premiers services de localisation devraient être disponibles d'ici la fin de l'année 2016. Le système ne devrait être fonctionnel à 100 % de ses capacités qu'à partir de 2020.