Après de multiples péripéties, le système européen de positionnement par satellite Galileo est désormais sur les rails et ses différentes composantes sont en cours de préparation, des satellites aux stations de contrôle.

En septembre 2009, le groupe TDF annonçait avoir signé un contrat pour la mise en place de l'un de ces centres de contrôle à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, puis de son entretien. Un an après cette annonce, le site vient d'être inauguré et est prêt à accueillir les équipements pour Galileo.


Encore un long chemin pour Galileo

La station de Nouméa doit jouer un rôle dans l'exploitation des services de positionnement par satellite qui doivent rendre l'Europe indépendante en la matière. Elle servira notamment à la phase de validation sur orbite et se composera d'un GSS ( Galileo Sensor Station ) pour la surveillance des signaux de navigation, de deux stations de liaison montante ( ULS ) pour la communication avec les satellites et d'une antenne de communication VSAT pour la liason avec les autres centres de contrôle.

Alors que la constellation Galileo doit compter une trentaine de satellites, seuls deux satellites de test ont été lancés jusqu'à présent. La supervision du projet par l' ESA ( Agence Spatiale Européenne ) prévoit le lancement des premiers satellites opérationnels à partir de 2011, pour une mise en service générale de Galileo en 2013 au mieux.

Pendant ce temps, la Russie compte sur son propre système Glonass pour occuper le terrain dans l'intervalle laissé libre par les retards accumulés de Galileo, tandis que la Chine continue d'étoffer son système Beidou et que le GPS américain reste la référence en la matière.