Esa logo Les temps sont un peu difficiles pour le futur système européen de navigation par satellites Galileo. Après avoir lancé un premier satellite de démonstration Giove-A fin décembre 2005, son successeur, Giove-B, a présenté quelques problèmes lors de tests au sol qui vont retarder son lancement.

Ces soucis seraient liés à des difficultés de management au sein du consortium industriel de huit entreprises européennes chargé du déploiement du système Galileo, parmi lesquelles on trouve EADS, Thales ou Alcatel-Lucent.

L' ESA ( Agence Spatiale Européenne ) a décidé de commander un troisième satellite, Giove-A2, qui servira de système de secours en cas de nouveau problème. C'est la société britannique SSTL ( Surrey Satellite Technology Ltd ), à l'origine de Giove-A, qui est chargée de le fabriquer.


Assurer l'avenir de Galileo
Si Giove-B devrait finalement être lancé fin 2007, Giove-A2 est prévu pour être envoyé en orbite dès le second semestre 2008. De quoi soulager l'ESA face à un sérieux danger : le risque de perdre les fréquences allouées à Galileo si ce dernier n'est pas en mesure d'envoyer des signaux depuis l'espace pendant deux années d'affilée.

Ce nouveau satellite, qui n'était pas prévu au départ et ne servira qu'en cas de défaillance de Giove-A ou Giove-B, rajoutera tout de même entre 25 et 30 millions d'euros au programme de financement du système européen de navigation. Celui-ci prévoit de constituer un réseau de 30 satellites capable de concurrencer le système GPS américain.