Les moins jeunes d'entre nous; qui se souviennent encore du temps où ils étaient gamins; doivent se rappeler combien le jeu-video était à l'époque un monde obscur, fermé sur lui-même avec un aspect très minitel (parfois rose).

Entre les publicités pour des CD érotiques, les réclames pour des numéros surfacturés de trucs et astuces, ou de dialogues coquins, ou encore la violence des jeux d'actions, certaines voix s'étaient élevées contre ce support ludique.

Aujourd'hui, la situation a un peu changé. Les pubs coquines ont été remplacées par des pubs pour des logos (coquins) et des sonneries de téléphone portable. Le sang n'est plus qu'une case à cocher dans certains jeux et les jeux sont annotés selon leur niveau de violence par des recommandations concernant l'âge du public.

Au début très laxistes, ces recommandations sont aujourd'hui vite poussées à leur maximum (plus de 18 ans) par les jeux d'action à la première personnes. A côté de ça, Game One est une chaine d'information spécialisée dans les jeux-video. Tests, comparatifs, news, compétitions ... Game One entend parler de tout l'univers du jeu-video.

Sauf que le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, dans une lettre aux dirigants de la chaîne, vient d'annoncer son refus de voir aborder dans des émissions telles que la Game Zone, des jeux recommandés aux plus de 18 ans.

Game One, bien qu'en désaccord, accepte ce refus, alors même qu'elle avait l'habitude de censurer les images violentes et n'a jamais fait scandale. Cette décision enchaine Game One à un public adolescent et n'est pas sans conséquences commerciales

Cette décision du CSA n'est cependant pas innocente et l'on peut aisément penser que le CSA essaye de couper court à la publicité par l'interdiction qu'essayent de s'offrir les éditeurs de jeux en sortant des produits toujours plus sanglants.