Yoshiki Okamoto n'est pas un débutant. Après des débuts chez Konami, en tant que développeur, il alla ensuite voir ce qui se passait chez Capcom, et réalisa pour eux, entre autres, le célèbre 1942. C'est en 2004 qu'il décida de quitter la société pour voler de ses propres ailes, en créant son propre studio, Game Republic, responsables plus tard de Genji et Folklore.

Okamoto reconnaît pourtant avec un certain dépit que le Japon n'est plus aussi inattaquable que par le passé, et qu'il sera très difficile, voir vain, de tenter de rattraper le temps perdu.


Des vies infinies pour se remettre à niveau ?
Un âge d'or maintenant révolu, des productions occidentales qui n'ont plus à rougir de leurs homologues japonais, voilà ce que déclare Yoshiki Okamoto :

"C'est presque trop tard. Pendant l'ère Famicom (NES), les jeux japonais représentaient 70% de tous les jeux vidéo. Et actuellement, c'est environ 15 ou 20%, n'est-ce pas ? Maintenant, les jeux occidentaux sont plus avancés. Pour des titres comme GTA IV, ces types passent quelque chose comme 5 à 10 ans pour les faire. Même si nous cherchions à les rattraper maintenant, ils continueraient à progresser. Mais, sans nécessairement abandonner, il n'est juste pas possible de refaire ce retard en une seule vie."

Que ce retard ne devienne cependant pas une excuse pour tous les titres japonais à venir. Certes, ils ne possèdent plus le monopole du jeu vidéo, mais la possibilité est la leur de renverser la tendance.
Source : IT Media