L'ONU vient ainsi de lancer une alerte relative aux changements climatiques et à la pollution de la planète par les gaz à effet de serre, dont la concentration aura atteint de nouveaux records en 2013.

pollution  En cause : des quantités de dioxyde de carbone absorbées par la biosphère terrestre moins importante que les années passées, combinées à une augmentation des émissions de CO2, Méthane (CH4) et protoxyde d'azote (N2O).

"Nous savons avec certitude que le climat est en train de changer et que les conditions météorologiques deviennent plus extrêmes à cause des activités humaines telles que l'exploitation des combustibles fossiles." Indique le secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale Michel Jarraud.

"Nous avons été un peu surpris par ces résultats qui, s'ils sont confirmés, sont très préoccupants", William Collins ajoutant qu'à terme, cela pourrait se traduire par " une amplification du changement climatique à l'avenir ".

Sur Terre, les océans qui absorbent un quart du CO2 accusent des conséquences irréparables : une acidification de l'eau de mer qui entraine à son tour des effets sur les écosystèmes en place.

L'étude amène le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à prévoir un sommet sur le climat le 23 septembre prochain à New York, dans l'espoir que les négociations internationales amènent à une limitation de 2 °C du réchauffement climatique de la planète par rapport à l'ère préindustrielle. Au rythme où vont les choses, nous sommes partis pour atteindre 4 à 5 °C à la fin du siècle.

Plus que jamais, l'arrivée de nouvelles technologies et des révolutions annoncées dans l'énergie solaire, le véhicule électrique, et plus globalement les énergies propres et renouvelables, se font attendre. Reste à savoir si ces technologies écologiques seront suffisantes à réduire nos émissions avant de tenter d'inverser la tendance.