Dans une petite publicité de 30 secondes, on voit ainsi une jeune femme rejoindre un groupe d’amis et poser son Gionee Elife S5.5 sur la table. L’un d’eux lui demande alors quel est ce smartphone. Elle répond que c’est le modèle le plus fin du monde ( il accuse pour rappel 5,5 millimètres d’épaisseur ). Voulant tirer la couverture vers elle, sa voisine, qui possède le Samsung Galaxy S5, croit bon de préciser que c’est juste un joli smartphone.
C’est alors que sont énumérées les principales caractéristiques du Gionee Elife S5.5 : processeur octocore, écran Super AMOLED Full HD, appareil photo numérique 13 Mégapixels et corps mêlant l’aluminium ( cerclage ) et le verre ( face avant et arrière ). Sa propriétaire rétorque dans la foulée que c’est plus qu’un joli smartphone, et qu’il n’est pas en plastique.
C’est donc l’éternel pique de la " finition cheap " à base de plastique qui est utilisée. En oubliant le lecteur d’empreintes digitales, la mémoire de stockage extensible par MicroSD, la certification IP67, les nombreux services ( utiles ou pas, c'est selon ) et la batterie amovible et de plus grosse capacité dont bénéficie le modèle Samsung. Sans compter que les benchmarks placent la solution Qualcomm SnapDragon 801 au-dessus de la solution MediaTek MT6592 en ce qui concerne les performances. Ensuite, le positionnement tarifaire n’est évidemment pas le même, avec un Elife S5.5 deux fois moins cher qu’un Galaxy S5. C’est de bonne guerre, dira-t-on. Et pour une fois que ce genre de publicité n'oppose pas Apple et Samsung...
