GoDaddy est l'un des principaux registrars au monde. Il gère de nombreux noms de domaine, et a une façon bien à lui de faire le ménage parmi ses pensionnaires.
La bourse ou la vie
Le torchon brûle entre le registrar américain GoDaddy et les clients d'un de ses mandataires russes, Majordomo.ru. En effet, 1.399 sites basés en Russie se sont vus mettre en quarantaine par GoDaddy, au motif qu'ils figuraient sur la liste noire de la lutte anti-spam, tenue par Spamhaus.org, et pas toujours avec une rigueur exemplaire. Pour rétablir la situation, GoDaddy exige le paiement immédiat, et non-remboursable, de 199 dollars US par nom de domaine concerné, ou encore le versement de 50 dollars US pour que les sites incriminés soient transférés vers un nouveau registrar.
Dénonciations calomnieuses '
Indépendamment de la manière elle-même, qui semble un peu cavalière, se pose la question de l'utilité de ces fameuses listes noires de lutte contre le spam : il suffit en effet que l'organisme chargé de collecter les plaintes en enregistre quelques unes, plus ou moins fondées, pour qu'il demande--et obtienne--la mise au ban d'un site, voire de tout un domaine. Les registrars les plus importants ont les moyens d'empêcher leurs pensionnaires de faire l'objet de fermetures injustifiées, mais les plus petits ont moins de poids, et leurs plaintes restent souvent lettre morte.
Notons pour terminer que GoDaddy n'en est pas à son coup d'essai en la matière : il y a quelques mois, il avait déjà tenté de faire fermer plusieurs sites affiliés au réseau de partage de fichiers BitTorrent, pour des motifs jugés à l'époque plus que fantaisistes.
La bourse ou la vie
Le torchon brûle entre le registrar américain GoDaddy et les clients d'un de ses mandataires russes, Majordomo.ru. En effet, 1.399 sites basés en Russie se sont vus mettre en quarantaine par GoDaddy, au motif qu'ils figuraient sur la liste noire de la lutte anti-spam, tenue par Spamhaus.org, et pas toujours avec une rigueur exemplaire. Pour rétablir la situation, GoDaddy exige le paiement immédiat, et non-remboursable, de 199 dollars US par nom de domaine concerné, ou encore le versement de 50 dollars US pour que les sites incriminés soient transférés vers un nouveau registrar.
Dénonciations calomnieuses '
Indépendamment de la manière elle-même, qui semble un peu cavalière, se pose la question de l'utilité de ces fameuses listes noires de lutte contre le spam : il suffit en effet que l'organisme chargé de collecter les plaintes en enregistre quelques unes, plus ou moins fondées, pour qu'il demande--et obtienne--la mise au ban d'un site, voire de tout un domaine. Les registrars les plus importants ont les moyens d'empêcher leurs pensionnaires de faire l'objet de fermetures injustifiées, mais les plus petits ont moins de poids, et leurs plaintes restent souvent lettre morte.
Notons pour terminer que GoDaddy n'en est pas à son coup d'essai en la matière : il y a quelques mois, il avait déjà tenté de faire fermer plusieurs sites affiliés au réseau de partage de fichiers BitTorrent, pour des motifs jugés à l'époque plus que fantaisistes.
