Jim Hood vient d’accuser la firme Google de ne pas avoir retiré avec succès de son moteur de recherche les sites Internet proposant la vente distante de médicaments non autorisés.
« Lors de chaque recherche effectuée, le moteur de recherche de Google nous a fourni un accès facilité à l’achat de biens illégaux, dont des sites qui proposent la vente de médicaments dangereux sans prescription... Ce comportement indique que Google met ses usagers en danger et facilite les actes illicites, tout en profitant gracieusement de la situation ».
Google avait déjà dû payer 500 millions de dollars de dommages et intérêt il y a deux ans pour avoir revendu des publicités pour des stéroïdes et hormones de croissance humaines à des agents sous couverture.
Jim Hood met également l’accent sur le fait que le moteur de recherche facilite également l’accès à un ensemble de produits de contrefaçons : films, musique, jeux, logiciels et autres produits de luxe divers et variés.
Dans des déclarations officielles, Google indiquait prendre la sécurité et le respect de ses utilisateurs au sérieux, et avoir travaillé de concert avec les autorités pour lutter contre les pharmacies en ligne illégitimes. 3 millions de publicités pour des produits interdits ont ainsi été supprimées ces deux dernières années.
Pourtant, Jim Hood pense que Google continue de largement profiter de la rémunération de ces sites illégaux. Lors de diverses campagnes de sensibilisation, Google s’est montré très efficace dans la lutte contre la pédopornographie ou avec la suppression de liens pro-Nazis.
D’après le procureur : « Le retrait du contenu peut être fait, mais il apparait que Google ne souhaite pas retirer certains liens en relation avec l’achat de médicaments illégaux sans prescription, ou encore des films et de la musique piratée ».
