Google a indiqué hier s'être associé avec le ministère rwandais des communications et le réseau Keynan chargé de l'éducation pour proposer des applications Google Apps. Les étudiants des deux pays africains ainsi que les représentants officiels des gouvernements pourront utiliser ces outils en ligne comprenant par exemple les calendriers partagés, la messagerie instantanée ou bien du traitement de texte, a déclaré le leader de la recherche Web, selon des propos relatés par l'AFP.

" Ce partenariat sera un coup d'accélérateur en termes de services offerts à nos institutions académiques rwandaises, leur permettant de travailler ensemble " a assuré Albert Butare, ministre rwandais de l'énergie et des communications. " Je pense que la communication entre étudiants et les maîtres de conférences sera améliorée car les utilisateurs à travers tout le pays auront la même qualité de services, les mêmes technologies que ce qui est disponible dans d'autres régions du monde ", a t-il renchéri.


Déployer les outils Google en Afrique
L'Institut de Kigali pour l'Education, l'Université Nationale du Rwanda et l'Institut de Kigali pour le développement de la science et la technologie au Rwanda auront donc accès à la Google Apps Education Edition dès le départ de ce projet, soit environ 20 000 utilisateurs potentiels. Le gouvernement rwandais utilisera pour sa part la Google Apps Standard Edition.

A Nairobi, les étudiants de l'université de la capitale kenyane seront les premiers à bénéficier de la Google Apps for Education. Ces outils seront ensuite diffusés auprès de 150 000 étudiants kenyans dans diverses universités du pays africain.

" Pour nous, le fait que tout le monde ait accès à ces outils est fondamental car nous pensons que chacun devrait pouvoir accéder aux mêmes services qu'importe son lieu de résidence, sa langue ou son niveau de revenus " a insisté le vice-président senior de Google, Shona Brown. D'autres accords avec des gouvernements africains pourraient ainsi voir le jour dans les mois à venir, de manière à " développer la messagerie électronique, instantanée et les appels téléphoniques de PC à PC aussi largement que possible en Afrique ".