Oracle-logo Le second procès entre Oracle et Google donnait une nouvelle chance à l'éditeur de la plate-forme Java de tenter de faire reconnaître que le groupe de Mountain View avait pillé des éléments de la technologie Java pour les intégrer dans sa plate-forme mobile Android, sans payer les royalties correspondantes.

Oracle avait estimé à 9 milliards de dollars le préjudice subi et avait tenté d'influencer les juges en révélant le montant des revenus générés par Android mais aussi l'accord à 1 milliard de dollars signé entre Google et Apple pour maintenir son moteur de recherche par défaut sur iOS.

Non seulement Oracle est repartie bredouille du second procès mais ces révélations sur des secrets commerciaux ont agacé Google qui réclame maintenant des sanctions contre le cabinet d'avocats d'Oracle, Orrick, Herrington & Sutcliffe, et notamment l'avocate Annette Hurst à l'origine des révélations.

Les informations avaient paru dans une retranscription publique des auditions avant d'être rapidement retirée à la demande de Google, mais trop tard pour échapper à l'attention des médias, notamment de l'agence Bloomberg.

Google fait valoir que les informations révélées par Annette Hurst étaient hautement confidentielles et que leur exposition publique est préjudiciable pour la négociation d'accords futurs, ce qui vaut aussi pour Apple. Le juge WIlliam Alsup, qui supervise le litige entre Google et Oracle depuis ses débuts il y a plus de six ans, doit décider d'ici quelques semaines ou quelques mois s'il faut prononcer une sanction contre le cabinet d'avocats.

Google a également réclamé le remboursement par Oracle de 3,9 millions de dollars engagés en divers frais de justice, qui ne représentent pourtant qu'une fraction du coût du procès.

Source : Ars Technica