Apple Computer vient d'annoncer qu'Eric Schmidt, actuel PDG de Google, allait prochainement rejoindre son Conseil de Direction. Certes, la distance qui sépare Cupertino de Mountain View se chiffre en dizaines de kilomètres, à peine, mais quid de celle, psychologique, entre une firme trentenaire et le wunderkind de la recherche sur Internet.
"Google me in, Stevie..."*
En l'espace de huit ans, Google, est passé du statut de "nouveau moteur de recherche qui monte" à celui de "number one" de la spécialité. Entre temps, Google est également devenu éditeur de logiciels, a mis un pied dans le marché très concurrentiels des offres aux entreprises, et connu une introduction en Bourse un brin mouvementée, mais plutôt rentable, finalement. Aussi la décision d'Apple d'accepter au sein de son Conseil de Direction l'un des artisans de cette fulgurante réussite est-elle la source de bien des interrogations...
Bel aréopage
Eric Schmidt viendra dans les prochains jours compléter une équipe de direction qui comportait, avant son arrivée, sept membres, dont les éminents Steve Jobs (également surnommé "L'Enfant Terrible") et Al Gore, ancien Vice-Président des Etats-Unis, sous Bill Clinton. Il semble que la co-optation d'Eric Schmidt n'ait guère demandé d'effort au Conseil de Direction d'Apple, puisqu'une seule réunion, suivie d'un vote, aura suffi. Schmidt, qui siège aussi au Conseil d'Administration de l'Université de Princeton, sur la côte est des Etats-Unis, va devoir sérieusement réaménager son emploi du temps, ou se faire représenter à certaines des réunions auxquelles il est supposé assister, mais l'homme a de la ressource : PDG de Novell avant de rejoindre Google en 2001, il a également officié en tant que responsable technologique chez Sun Microsystems. Dans les années 80, alors que Google n'existait sans doute pas encore à l'état de projet dans la tête de ses fondateurs, il oeuvrait déjà dans le célèbre PARC (Palo Alto Research Center) de Xerox, avant de rejoindre Bell Labs.
La vraie question est de savoir ce qui a réellement motivé l'entrée du PDG de Google au sein du Conseil de Direction d'Apple. Doit-on y voir là un simple rapprochement de circonstance, ou les prémices d'une collaboration à plus long terme entre les deux entreprises ' A moins qu'Apple ne lorgne du côté du trésor de guerre amassé par Google depuis son entrée en cotation...'
Si les prochaines semaines nous apprennent que Steve Jobs a fait son entrée dans l'organigramme de Google, c'est sûr, ça va jaser...
* Adaptation (très) libre de la célèbre phrase du Capitaine Kirk dans Star Trek, "Beam me up, Scotty" (téléportez moi, Scotty). Trekkie un jour, Trekkie toujours...
"Google me in, Stevie..."*
En l'espace de huit ans, Google, est passé du statut de "nouveau moteur de recherche qui monte" à celui de "number one" de la spécialité. Entre temps, Google est également devenu éditeur de logiciels, a mis un pied dans le marché très concurrentiels des offres aux entreprises, et connu une introduction en Bourse un brin mouvementée, mais plutôt rentable, finalement. Aussi la décision d'Apple d'accepter au sein de son Conseil de Direction l'un des artisans de cette fulgurante réussite est-elle la source de bien des interrogations...
Bel aréopage
Eric Schmidt viendra dans les prochains jours compléter une équipe de direction qui comportait, avant son arrivée, sept membres, dont les éminents Steve Jobs (également surnommé "L'Enfant Terrible") et Al Gore, ancien Vice-Président des Etats-Unis, sous Bill Clinton. Il semble que la co-optation d'Eric Schmidt n'ait guère demandé d'effort au Conseil de Direction d'Apple, puisqu'une seule réunion, suivie d'un vote, aura suffi. Schmidt, qui siège aussi au Conseil d'Administration de l'Université de Princeton, sur la côte est des Etats-Unis, va devoir sérieusement réaménager son emploi du temps, ou se faire représenter à certaines des réunions auxquelles il est supposé assister, mais l'homme a de la ressource : PDG de Novell avant de rejoindre Google en 2001, il a également officié en tant que responsable technologique chez Sun Microsystems. Dans les années 80, alors que Google n'existait sans doute pas encore à l'état de projet dans la tête de ses fondateurs, il oeuvrait déjà dans le célèbre PARC (Palo Alto Research Center) de Xerox, avant de rejoindre Bell Labs.
La vraie question est de savoir ce qui a réellement motivé l'entrée du PDG de Google au sein du Conseil de Direction d'Apple. Doit-on y voir là un simple rapprochement de circonstance, ou les prémices d'une collaboration à plus long terme entre les deux entreprises ' A moins qu'Apple ne lorgne du côté du trésor de guerre amassé par Google depuis son entrée en cotation...'
Si les prochaines semaines nous apprennent que Steve Jobs a fait son entrée dans l'organigramme de Google, c'est sûr, ça va jaser...
* Adaptation (très) libre de la célèbre phrase du Capitaine Kirk dans Star Trek, "Beam me up, Scotty" (téléportez moi, Scotty). Trekkie un jour, Trekkie toujours...
