Le leader mondial des moteurs de recherche Web lève les sanctions prises à l'encontre du site allemand bmw.de dans le cadre d'un non respect de la charte "googlienne".

Logo bmwRappel des faits ( très frais ) :

Google accusait bmw.de d'avoir trafiqué les pages Web de son site pour effectuer des redirections sauvages.

La répétition de termes ( dans la langue de Goethe ) judicieusement choisis et dissimulés dans des pages cachées, renvoyaient immanquablement les internautes sur le site du constructeur lors d'une recherche sous Google.

L'affaire ébruitée depuis peu n'aura finalement duré que quelques jours eu égard à la promptitude de BMW à se plier aux tables de la loi édictées par le géant américain.

Accusé d'avoir sciemment bafoué ces règles déontologiques, la firme allemande a finalement retiré le script Java déclencheur des foudres de Google qui en riposte avait plongé le site germanique dans les profondeurs abyssales de son classement.

BMW plaide sa bonne foi et se dédouane de toutes intentions visant à violer les conditions d'utilisation de Google, rejetant la faute sur la société externe au groupe en charge de la conception du site Web.

La mise en quarantaine est levée, le site sortant des listes noires dans lesquelles il était confiné depuis le 5 février. BMW n'a donc pas voulu se priver d'un atout comme Google.

Google a fait preuve de la même clémence envers le fabricant japonais Ricoh en le réintégrant dans son index.

S'cuse nous Google, on ne recommencera pas ...

Source : AFP