La firme de Mountain View livre ses résultats financiers pour le second trimestre. Avec une hausse de 22 % sur un an, le chiffre d'affaires s'établit à 15,96 milliards de dollars. C'est mieux que les attentes des analystes. Les États-Unis représentent 42 % du chiffre d'affaires de Google et un peu plus de 10 % pour le Royaume-Uni.
Le bénéfice net atteint 3,42 milliards de dollars avec une progression de 6 % sur un an mais une baisse par rapport au trimestre précédent. Scruté par Wall Street, le bénéfice par action non GAAP, c'est-à-dire hors éléments exceptionnels, est affiché à 6,08 dollars. Cette fois-ci, c'est moins que les prévisions des analystes et la Bourse n'a forcément pas apprécié.
Ce qui est impressionnant en regardant les chiffres de Google est de constater que pas moins de 90 % de ses revenus sont tirés des revenus publicitaires. Et pour 69 % de ces revenus publicitaires, il proviennent des sites Google eux-mêmes, tandis que 21 % sont générés par des sites partenaires.
Le groupe indique que le nombre de clics payants a augmenté de près de 25 % sur un an alors que dans le même temps le coût par clic ( le montant payé par un annonceur pour un clic ) a diminué de 6 %. La volumétrie joue ainsi en faveur de Google.
La catégorie des " autres revenus " de Google, soit les 10 % restants, est un peu mystérieuse. Mais en dépit des divers investissements de Google, ils se rapportent pour l'essentiel aux ventes liées à Google Play.
Reste que des investissements, Google peut se le permettre en disposant de 61,204 milliards de dollars en cash.
