Google diffuse une nouvelle version de son navigateur Google Chrome. Il faut comprendre ici une nouvelle mouture poussée dans le canal stable qui fait passer le numéro de version à 43. La majeure partie des nouveautés de Google Chrome 43 pour Windows, OS X et Linux (ainsi qu'Android) intéressera davantage les développeurs que l'utilisateur final.

Pour le côté le plus rock 'n' roll, Google Chrome 43 apporte la prise en charge de l'API Web MIDI. Grâce à celle-ci, qui est relative au protocole de communication éponyme, un appareil MIDI pourra être utilisé afin de créer de la musique sans devoir installer pour cela un logiciel spécifique.

L'API Web MIDI permet à des sites Web de communiquer directement avec des appareils MIDI connectés. Google cite en outre l'exemple du contrôle depuis une tablette Android d'un périphérique MIDI de type batterie branché en USB.

  

Pour Web MIDI mais aussi pour la géolocalisation, le push et les notifications, la nouvelle API Permissions pour le Web autorise les développeurs à vérifier et observer les changements pour le statut d'une permission donnée. Pour l'utilisateur, cela devra se traduire par moins de demandes inutiles d'autorisation.

Les fonctionnalités ajoutées dans Google Chrome 43 pour les développeurs (la plateforme Web) sont listées sur cette page. On y notera par exemple une extension du support de l'API Web Audio. Une autre fonctionnalité (Upgrade Insecure Requests) renforce en outre l'utilisation de HTTPS et s'appuie sur l'user agent afin de mettre à niveau de manière transparente des ressources HTTP vers HTTPS.

En matière de sécurité justement, Google Chrome 43 corrige un total de 37 vulnérabilités de sécurité. Aucune n'est cataloguée critique même si une attire tout de même l'attention. Elle a valu à son découvreur - qui conserve l'anonymat - une récompense de 16 337 dollars et fait référence à un échappement de sandbox.

Autrement dit, en exploitant cette faille, un attaquant peut échapper à la protection de confinement de Chrome (bac à sable) du reste du système d'exploitation et visant à empêcher l'installation de malwares par des pages malveillantes. Si ce n'est pas critique, c'est sans doute parce que l'exploitation doit être particulièrement complexe.