A côté des efforts pour réduire la consommation d'énergie des équipements et datacenters afin d'en réduire l'empreinte carbone, les grands groupes high-tech se sont lancés dans de grands programmes d'exploitation d'énergies renouvelables pour alimenter leurs locaux et leurs datacenters.

Solaire, éolien, voire énergie marémotrice, différentes sources d'approvisionnement ont été identifiées et représentent une part grandissante dans l'alimentation électrique des installations. Au point que Google annonce que l'ensemble de ses locaux et de ses datacenters seront à 100% alimentés en énergies renouvelables à partir de 2017.

Le groupe se présente comme le premier acheteur mondial d'électricité verte avec 2,6 gigawatts d'énergie solaire (un peu) et éolienne (beaucoup), plus que les 1,21 gigawatt nécessaires à Marty McFly dans Retour vers le Futur, s'amuse Google.

Google énergies renouvelables

C'est surtout plus de deux fois plus qu'Amazon (1,2 gigawatt), Microsoft, Facebook (un peu moins de 500 gigawatts, presque seulement en éolien) ou encore Apple (autour de 200 gigawatts, presque uniquement en solaire).

Google profite ainsi d'une électricité dont les prix baissent à mesure que les installations sont plus nombreuses et s'agrandissent, avec un prix en baisse de 60 à 80% sur les six dernières années, et une visibilité à long terme plus facile à prévoir par rapport aux énergies fossiles, dont les prix varient beaucoup et rapidement en fonction des événements politico-économiques.

Google investit massivement dans les projets de fermes éoliennes, avec d'importantes retombées locales, et met en avant ses efforts comme un début de réponse aux problématiques de réchauffement climatique, qui ne demande qu'à être amplifié par une volonté politique et un effort généralisé de l'industrie.