Nos recherches sur Internet pourraient-elles revenir nous hanter'

Un procès qui se tient en ce moment en Caroline du Nord, aux Etats-Unis, donne sérieusement à réfléchir: l'accusé, Robert Petrick, est soupçonné d'avoir tué son épouse Janine Sutphens. La police et la justice locales ont procédé à un examen complet du disque dur de l'ordinateur de Robert Petrick, et y ont retrouvé trace de recherches sur Google à partir de mots-clés tels que "cou", "briser" ou "étrangler".

En outre, il apparaît que le meurtrier présumé, comme on dit chez nous, avait également recherché des rubriques relatives au lac dans lequel le corps de sa défunte épouse a été retrouvé: les courants, profondeurs en divers endroits, ainsi que la disposition des pontons où sont amarrés les bateaux de plaisance y étaient décrits en détail.

Les enfants de Janine Sutphens, nés de deux précédents mariages, ont toujours soutenu que leur beau-père avait assassiné leur mère, sans toutefois pouvoir le prouver. Le corps de la malheureuse a été retrouvé flottant dans le lac Raleigh deux ans et demie après sa disparition.

Indépendamment du drame lui même, c'est le fait que la police puisse se servir d'éléments aussi circonstantiels que des recherches sur Internet qui pose question.

Imaginez en effet qu'un de vos enfants, pour un devoir d'histoire, entre les mots-clés "djihad" ou "nazisme" sur votre PC, et que vous soyez ensuite poursuivi parce qu'un attentat ou un crime raciste a été commis près de chez vous...



Source : Slashdot