Google gears beta Et c'est Google Gears qui se chargera de cette tâche nouvelle annoncée par l'éditeur de logiciels bien connu. Il devrait permettre de gérer entre autres une messagerie électronique, un agenda en ligne, l'accès à des services d'informations, et le tout où que vous soyez, dans les transports aériens et ferroviaires comme dans des zones reculées à faible connectivité.


Le web sans connexion, un vieux rêve
Jeff Huber, le vice-président de la branche développement de Google, toujours jovial, a expliqué lors d'une interview mercredi que " Le Web c'est chouette mais ça ne marche pas très bien quand vous n'avez pas de connexion internet, [...] Gears est destiné à combler cette lacune ".

Selon l'agence de presse Reuters, la technologie devrait être proposée gratuitement, comme d'habitude avec Google, sous forme d'un logiciel au code source public et modifiable, donc " open source ", autorisant ainsi n'importe quel développeur de logiciels à le faire évoluer et l'intégrer à ses produits.

Google promet ainsi que nombre de ses produits et services (dont les fameuses publicités comptant pour 99% de ses revenus), ainsi que ceux de milliers d'éditeurs de logiciels indépendants, seront plus accessibles dans des zones et à des moments auparavant sans connexion possible.

Bon, mais ne vous imaginez pas ce qui relève de la science-fiction, car la technologie ne permettra que de lancer un nombre minimum de recherches sur le web dès lors que vous aurez effectué une recherche équivalente lorsque vous étiez connecté normalement auparavant. Un système de cache amélioré, en somme. Mais il se réactivera automatiquement dès qu'il détectera une connexion.


Intégration produit
Le premier produit Google à intégrer la technologie Gears sera Google Reader, un logiciel de recherche des mises à jour sur une vaste sélection de sites internet.

Huber n'a pas pour l'instant donné de calendrier précis quant à l'intégration produit, mais a cependant précisé que cette technologie aurait un impact plus important en Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud, où les connexions Internet sont irrégulières voire inexistantes.

Notez qu'Adobe Systems, l'éditeur du logiciel d'animation en ligne Flash ainsi que du logiciel de partage de fichiers Acrobat, a déclaré qu'il serait l'un des premiers utilisateurs de la technologie de Google.

La tendance lourde qui est à l'origine de cette technologie existe depuis quelques temps et consiste à gommer les différences entre bureau 'physique', et bureau 'virtuel', et ainsi à favoriser la mobilité et les situations d'accès démultiplié au travail.

Figurent aussi déjà parmi les partenaires de Google l'éditeur norvégien Opera Software ASA, dont le navigateur est très utilisé sur les téléphones portables, ainsi que Mozilla, à l'origine du navigateur qui monte, Firefox, actuellement le plus gros concurrent d'Internet Explorer de Microsoft et que nous vous invitons à télécharger en mouture 2.0.0.4 et 1.5.0.12 ici.

Notez par ailleurs aussi que Microsoft propose déjà ce type de technologies, avec son Groove, qui permet aux utilisateurs de travailler sans être connecté, pour ensuite synchroniser les modifications lors d'une prochaine reconnexion. Mais ce dernier n'a pas vraiment essayé de permettre à des produits existants de travailler à la fois hors et en ligne.