Google s'oriente à son tour vers la Terre Promise pour étendre son activité.

Après Intel, qui annonçait récemment son intention d'ouvrir un centre de recherche dans la Bande de Gaza, et de faire construire une nouvelle unité de fabrication de processeurs gravés en 45 nanomètres à Haifa, c'est au tour de Google de choisir le port israëlien pour y implanter son premier centre de recherche et de développement du Proche-Orient.

A l'instar d'Intel, qui compte créer plus de 4.400 emplois supplémentaires sur le territoire de l'état hébreu, Google entend faire un large emprunt à la main d'oeuvre locale, une des plus qualifiées au monde dans le domaine de l'informatique. Certes, Intel est implanté dans la région depuis 1974, et sa production représente quelque 14% du total des exportations hi-tech israëliennes, mais les deux firmes américaines ne se livrent pas vraiment une course effrénée. Sauf peut-être lorsqu'il s'agit d'attirer des subventions de la part du gouvernement israëlien, qui financera le projet d'Intel à hauteur de 525 millions de dollars US.

Google confiera la direction de sa nouvelle entité à Yoelle Maarek, ancienne membre d'IBM Research, où elle a passé 17 ans. Le centre de recherche et de développement de Google en Israël sera le quatrième du genre hors des frontières des Etats-Unis, après ceux de Tokyo, Zurich et Bangalore, en Inde. Ce sera néanmoins la première implantation de la firme de Moutain View au Proche-Orient.


Source : InformationWeek