TorrentFreak avait déjà observé cet étrange manège depuis que Google a modifié son rapport de transparence afin d'y intégrer les demandes de suppression de liens pour des violations de droits d'auteur.

Avec une telle transparence, Google livre aussi une sorte de base de données de liens pointant vers des contenus piratés. Un petit effet pervers qui est le théâtre d'une situation un tantinet ubuesque.

Des studios de cinéma - mais pas seulement - adressent ainsi à Google des demandes de retrait pour... leurs propres demandes de retrait qui ont été préalablement envoyées pour la désindexation de liens pirates.

ChillingEffects-google-rapport-transparence C'est un peu le serpent qui se mord la queue avec au centre le site Chilling Effects qui republie les demandes de retrait en vertu du Digital Millennium Copyright Act (loi américaine contre les violations de droits d'auteur).

TorrentFreak prend notamment l'exemple de la 20th Century Fox ou encore de Lionsgate et NBC Universal. Autre exemple, une requête formulée par Microsoft en février 2013 (et depuis la France) avec la demande du retrait de pages republiées sur Chilling Effects dont une reprend une demande de retrait datant d'avril 2012 avec la liste d'URLs en infraction (pour des jeux sur Xbox 360).