Google-lady-gaga-autocompletion Avec le soutien de la RIAA, l'IFPI - dont la mission est de faire respecter les droits d'auteur de l'industrie du disque dans le monde - prend Google de haut et lui adresse une sorte de bulletin scolaire.

Dans ses mesures pour lutter contre la violation des droits d'auteur, l'IFPI estime que Google a fait des efforts modestes mais n'a pas satisfait à ses engagements pris fin 2010 et réitérés en septembre dernier.

L'IFPI accuse notamment Google de tirer des bénéfices de sites et applications liés au téléchargement illégal, et de pointer ainsi du doigt des publicités AdSense qui ne sont pas retirées suffisamment rapidement de sites dits pirates, voire des publicités in-app pour des applications mobiles sur Android aussi qualifiées de pirates.

Parmi les autres mauvaises notes attribuées à Google, l'IFPI reproche à une société qui est capable de retourner des résultats de recherche en quelques " nanosecondes " de ne pas être assez réactive aux demandes de retraits de contenus illicites.

Google a apporté des modifications à la fonctionnalité d'auto-complétion de son moteur afin de passer sous silence des suggestions de termes supposés liés au piratage. Pour l'IFPI, ce que certains considèrent pourtant comme de la censure ne va pas assez loin.

Un exemple est cité avec une requête " lady gaga mp3 " pour laquelle des suggestions proposent de compléter en " lady gaga mp3 free " ou " lady gaga mp3 download " avec des résultats qui pointent vers des sites illégaux.

Une faute commise par Google serait par ailleurs de refuser de donner la priorité dans l'affichage des résultats de recherche ( pour des recherches sur du téléchargement ou streaming de contenus de divertissement ) à des sites par rapport à d'autres qui diffusent du contenu illégal.

Pour le moment, Google a préféré ne pas commenter le document ( PDF ) concocté par l'IFPI et la RIAA, au ton infantilisant et provocateur.