android logo Même si le système d'exploitation mobile Android de Google  n'existe encore qu'à l'état latent, la sortie du kit de développement ( SDK ) de l' iPhone, qui doit apporter un catalogue d'applications au terminal d' Apple est observée avec attention par les représentants du géant de la recherche.

Car ces derniers comptent également sur leur SDK, sorti avant celui d' Apple, pour apporter de nouvelles fonctionnalités aux futurs terminaux Android, qui ne devraient pas être annoncés avant la rentrée prochaine. Et pour Rich Miner, représentant de Google pour les plates-formes mobiles, les restrictions imposées par la firme à la Pomme sont contre-productives.

" Il y a tout simplement certaines choses que vous ne pourrez pas faire sur l' iPhone "
, indique-t-il, " certaines choses que des gens ont déjà réalisées avec la première version du SDK d'Android. " La critique porte notamment sur l'absence de support du multitâche, qui oblige à fermer une application avant d'en ouvrir une autre, sans possibilité de la laisser tourner en arrière-plan.


Des similitudes dans la stratégie mais des cibles différentes
SDK iPhone Et s'il reconnaît qu' Apple possède la maîtrise de certains aspects, il reste confiant que les ventes de terminaux Android vont surpasser largement celles de l' iPhone. Tout simplement parce que, comme Microsoft avec Windows Mobile, Google a fait le choix de ne se concentrer que sur l'aspect logiciel, laissant de multiples fabricants s'occuper de la conception des terminaux.

" Une fois que vous aurez des smartphones Android construits par Motorol
a, HTC, Samsung et d'autres, le marché potentiel sera beaucoup plus important pour Android que pour l' iPhone ", a-t-il encore prédit. " Il n'y a qu'un unique fabricant d' iPhone, il vise un public particulier et il ne représente qu'une goutte d'eau dans le milliard de téléphones vendus chaque année dans le monde. "

Tout ceci est bien beau mais l' iPhone, lui, est déjà présent sur le marché alors que les terminaux Android ne le seront pas avant mi-2008 dans le meilleur des cas. Les développeurs peuvent donc être tentés de préférer ce qui existe déjà à ce qui n'est encore qu'une promesse.

Apple a annoncé 100.000 téléchargements de son kit de développement en quatre jours, tandis que Google annonçait en février que le sien avait passé les 750.000 téléchargements depuis sa mise à disposition en novembre 2007.