Google-maps-coree-sud L'affaire Street View et des données Wi-Fi recueillies sur des réseaux non protégés continue de voyager à travers le monde. Europe, États-Unis mais aussi Asie avec la Corée du Sud. Selon Reuters, la police a perquisitionné les locaux sud-coréens du géant du Web.

Dans un communiqué, l'Agence nationale de la police en Corée du Sud a indiqué avoir enquêté sur Google Korea qui est suspecté, via les réseaux Wi-Fi, de " collecte et de sauvegarde non autorisées de données portant sur des internautes ".

En sillonnant les rues pour prendre des clichés à intégrer dans Street View, les voitures Google également équipées d'un dispositif Wi-Fi ont fait plus que géolocaliser des bornes d'accès et ont aussi recueilli des données transitant sur des réseaux non protégés.

Google s'est toujours défendu en invoquant l'erreur et en rejetant la faute sur la présence d'un code logiciel qui n'aurait jamais dû être présent. Des justifications qui ont de plus en plus de mal à passer aux USA, alors que le Royaume-Uni paraît plus clément. D'autres pays comme l'Irlande ont décidé de passer l'éponge après s'être assurés de la destruction des données litigieuses. En France, la CNIL ( Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés ) doit faire part du résultat de ses analyses en septembre.

Tout comme en Allemagne où Google prévoit de lancer d'ici la fin de l'année son service, Street View n'a pas encore fait ses débuts en Corée du Sud alors que les véhicules Google ont déjà circulé dans les rues.