Le parquet de Montpellier ne souhaite pas en rester là avec les 13 utilisateurs du groupe " qui te dit où est la police en Aveyron" de Facebook. 13 personnes venaient ainsi d'être relaxées en cour d'appel après avoir été poursuivies pour avoir partagé des informations sur Facebook concernant la localisation de contrôles de police.

radar

Après une condamnation en première instance, la cour d'appel avait indiqué ne pas reconnaitre le texte sur lequel s'était appuyé le tribunal de Rodez, considérant également que Facebook ne pouvait être désigné comme un dispositif reconnu par la loi au même titre que ceux permettant de détecter la présence de radars.

Néanmoins, le parquet de Montpellier continue d'accuser les prévenus et " estime que les automobilistes poursuivis, en agissant comme ils l'ont fait, ont eu recours à un dispositif illicite et que donc, ces derniers ont commis la contravention de 5e classe".

Le dossier tourne donc désormais au ridicule et la remarque déjà partagée par l'avocat M Rémy Josseaume lors du premier procès reste de circonstance : " C'est extrêmement préoccupant. Si ce qu'ils font est interdit, alors tous les avertisseurs de radars devraient être interdits, tous les journaux, les radios locales qui signalent les radars vont être fermés"