Le standard de téléphonie mobile GSM est pour la première fois de son histoire devenu majoritaire en Amérique du Nord.


L'âge de raison '
51%, les spécialistes en droit constitutionnel vous le diront, cela suffit pour être élu Président de la République, en tout cas chez nous. Aux Etats-Unis, c'est parfois un peu plus compliqué, comme les deux dernière élections l'ont prouvé, mais il est un score sur lequel plus personne n'a de doute : le standard de téléphonie mobile GSM mérite de plus en plus son nom (GSM signifie "Global Standard for Mobile communications), car il vient en effet de conquérir la majorité du marché outre-Atlantique, au détriment d'un CDMA de plus en plus en perte de vitesse. Son plus grand défenseur, qui est aussi l'acteur le plus représentatif aux Etats-Unis, Verizon Wireless, n'en demeure pas moins indéfectiblement attaché à ce standard pourtant de moins en moins prisé, y compris sur des marchés où il régnait en maître, comme au Brésil ou dans certains pays asiatiques. Les récents rapprochements entre d'autres opérateurs américains, comme AT&T avec Cingular autour du GSM, tendent cependant à rendre cette position plus indéfendable chaque jour, mais seuls les imbéciles ne changent pas d'avis, et on prête à Verizon l'intention de se tourner à son tour vers le GSM. On le croira quand on le verra...

Pour ce qui est des chiffres, dévoilés par le groupe industriel 3G America, ils sont sans appel : au cours des douze mois couvrant le second semestre 2005 et le premier semestre 2006, le GSM a progressé de 13% en terme de parts de marché sur l'ensemble du monde, y a gagné 100 millions de nouveaux clients, et atteint 51% de pénétration aux Etats-Unis, l'un des derniers grands bastions du CDMA. Où Verizon compte quelque 55 millions de clients...