Sony n'a visiblement pas fait ce qu'il fallait pour préserver ses services des attaques pirates. Depuis le hack du PSN, de nombreuses enquêtes ont été ouvertes, n'apportant pas pour le moment de conclusions convaincantes. Cependant, la responsabilité de Sony est aujourd'hui montrée du doigt. D'après Reuters, une plainte vient d'être déposée au tribunal de San Diego par un groupe d'utilisateurs.

Les plaignants disposeraient d'informations qui pourraient remettre en question l'intégrité de Sony si leurs affirmations se révélaient justifiées. En avril dernier, soit juste avant l'attaque des hackers, Sony a procédé à un grand nombre de licenciements dans sa branche SOE, Sony Online Entertainement. Cette restructuration n'avait pas été cachée par la société, la presse ayant même relayée la nouvelle.

Mais il semblerait que parmi ces licenciements, une grande part était en charge de la sécurité du PSN. D'après les plaignants, Sony savait qu'en réduisant son personnel dans le domaine de la sécurité, la société s'exposait un peu plus au danger extérieur.

Et ce n'est pas tout. Toujours d'après ces mêmes plaignants, il semblerait que Sony ait investi dans la protection des données de l'entreprise, en intégrant notamment de nombreux firewalls et autres programmes sécurisés sur ses serveurs internes. Mais rien n'avait été en revanche ajouté aux serveurs abritant les données des joueurs.

Il ne reste donc plus qu'à Sony et à ses avocats d'apporter leur version des faits et à se défendre devant la justice.