gary mckinnon pirate hacker Gary McKinnon ne veut en aucun prix être jugé aux Etats-Unis où il encourt une peine de prison de 70 ans. Considéré comme l'auteur du plus grand piratage informatique de tous les temps, rien ne semblait plus s'opposer à son extradition vers les USA après la récente décision de la chambre des Lords. Mais le hacker britannique du Pentagone a abattu la dernière carte de son jeu en sollicitant la Cour européenne des droits de l'Homme.


A Londres jusqu'au 28 août
The Register rapporte que l'ultime recours pour McKinnon a décidé de suspendre sa procédure d'extradition et ainsi pour lui, l'assurance de rester, encore quelques jours du moins, au Royaume-Uni. Le Cour se donne jusqu'au 28 août pour examiner l'appel de McKinnon dont l'avocat avait estimé que son extradition vers les USA " briserait ses droits en tant qu'être humain ".

Prétendument à la recherche de l'existence de technologies extra-terrestres dont le gouvernement US dissimulerait les preuves, McKinnon avait pénétré entre 2001 et 2002 depuis l'ordinateur de son domicile londonien, les réseaux informatiques de la NASA et du Pentagone. Il est accusé du piratage informatique de 97 ordinateurs et de dégâts chiffrés à plus de 700 000 dollars suite à l'effacement de données nécessaires au bon fonctionnement de systèmes militaires et au vol de presque 1 000 mots de passe.

McKinnon a déjà avoué son intrusion informatique non autorisée, mais a toujours nié être à l'origine de dégâts. S'il plaide coupable, ce qu'il ne semble pas disposé à faire, McKinnon pourrait s'en tirer " à bon compte ", avec seulement 4 ans de prison.