emule - logo La loi dite Hadopi va permettre l'envoi des premiers e-mails d'avertissement sous peu. Cette perspective a donné le coup d'envoi de SOS-Hadopi qui pour 18 euros par an propose une assistance technique et juridique. Le but est notamment d'accompagner les internautes dans leurs démarches pour contester une mise en accusation de la Haute Autorité.

SOS-Hadopi s'adresse aussi aux entreprises. Ces dernières peuvent en effet aussi être sanctionnées si leur accès Internet sert à du téléchargement illégal. Moyennant 15 € pour un utilisateur et 165 € pour 50 utilisateurs, les entreprises peuvent bénéficier d'un plan de protection contre le risque du téléchargement illégal, et de l'établissement d'une charte d'utilisation d'Internet.

La société Astaro, qui propose des outils de sécurité Internet, surfe aussi sur la vague Hadopi et fait ainsi la promotion de sa solution Astaro Security Gateway qui permet aux entreprises de filtrer les flux P2P entrants et sortants, " définir les adresses IP et les logiciels autorisés à se connecter ". Une solution plus radicale que la seule charte informatique interne.

Une telle solution n'est pas nouvelle en soi. Mais désormais Hadopi est devenu un argument commercial pour la mettre en valeur, et l'on peut bien comprendre que dans les entreprises la loi a de quoi inquiéter, d'autant que les employés seront plus tentés de télécharger illégalement ailleurs que chez eux.

Dans tout cela, on peut aussi se demander quel sera le rôle à jouer pour les solutions labellisées par la Hadopi. Ces solutions, qui ne sont pas encore connues, devraient également éviter aux entreprises d'éventuels problèmes pour négligence caractérisée.