Luc Chatel et e-Enfance ont signé en début de semaine une convention afin de combattre le cyber-harcèlement entre élèves, avec des élèves qui se moquent, s'injurient et se menacent par le bais du réseau communautaire Facebook.

Le ministre de l'Éducation nationale a indiqué que la signature de cette convention permettra aux chefs d’établissement constatant des actes de cyber-harcèlement d’avoir les moyens d’agir plus promptement. Lorsqu’un cyber-harcèlement sera constaté, le chef d’établissement pourra en effet prévenir e-Enfance, qui se tournera à son tour vers Facebook pour faire bloquer ou fermer les comptes des élèves exerçant du harcèlement. Il sera également en mesure d'infliger une sanction éducative aux élèves fautifs et devra inciter les familles des victimes au dépôt d'une plainte dans les cas les plus graves.

Le ministre de l''Éducation nationale a aussi signalé qu’un guide en ligne et en version papier sera disponible dès la rentrée scolaire 2011. Celui-ci présentera des cas concrets de cyber-harcèlement et renseignera sur la procédure à suivre en cas de cyber-harcèlement avéré.


Les enseignants aussi victimes
Luc Chatel a par ailleurs invité les enseignants, très exposés eux aussi à ce type d'agissement, à déposer plainte s’ils s'avéraient entre être victime.

D'après la CNIL, 20 à 30 cas par mois lui auraient été rapportés cette année, contre moins de 10 l’an passé. Mais dans la grande majorité des cas, il s'agit de plaintes formelles, les enseignants victimes de cyber-harcèlement n’envisageant pas d’aller plus loin afin d’éviter que la situation ne s’aggrave.

Source : AFP