label-haut-debit Peu avant le début de l'été, le gouvernement a lancé le programme très haut débit en le dotant d'une enveloppe de 2 milliards d'euros dont la moitié sera affectée afin que les zones les moins denses qui intéressent peu les FAI ne soient pas laissées sur le bas-côté du très haut débit.

Avec cette idée en tête du très haut débit, des efforts ont également été engagés pour ne pas négliger l'étape du haut débit qui fait encore défaut dans certaines zones rurales. Des collectivités territoriales ( 34 au total ) ont ainsi été choisies pour mener à bien certains projets de couverture haut débit avec pour ce faire à se partager 30 millions d'euros.

Bien avant tout cela, le gouvernement avait mis en place début décembre 2009 un label haut débit pour tous. Bercy avait alors précisé le double objectif de ce label, " encourager le développement d'offres garantissant aux utilisateurs l'accès en haut débit à Internet à des conditions équitables et techniquement satisfaisantes ", et " permettre à chaque utilisateur d'identifier facilement les offres d'accès proposées sur la totalité du territoire de son département à un tarif inférieur à 35 € par mois, matériel compris ".

À cet énoncé, on pouvait supposer que les offres satellite seraient les premières ( les seules ? ) à bénéficier de ce label. Confirmation aujourd'hui puisque le gouvernement indique que tout de même neuf mois après le lancement du label, quatre offres viennent d'être labellisées et s'appuient donc sur des technologies satellitaires.

Des offres de NordNet ( France Télécom ), Vivéole, SHD ( SFR ) et Connexion Verte ont donc répondu au cahier des charges suivant : accessibilité sur tout le territoire métropolitain, moins de 35 euros par mois, débits descendants de plus de 2 Mbps, frais d'accès au service inférieurs à 100 €. Reste que ce label ne change finalement pas grand-chose.

Chez NordNet par exemple, l'offre labellisée est sur engagement de 24 mois, occasionne des frais d'accès de 50 €, autorise un volume maximal de données échangées de 2 Go... on reste donc dans ce qui se pratiquait déjà avec la technologie satellite.