Hewlett-Packard traverse une mauvaise passe, sur le plan financier, et doit faire des économies partout où c'est possible. Son parc immobilier va en faire les frais.


La chasse au gaspi
Un plan sur quatre ans visant à diminuer les coûts de fonctionnement chez Hewlett-Packard vient d'être annoncé par la direction du numéro deux mondial de la fabrication de PC, et ce moins d'un an après l'arrivée à sa tête du nouveau PDG, Mark Hurd, qui succédait l'an passé à la très controversée Cara Carleton "Carly" Fiorina. Il faut dire qu'au fil des ans, et comme beaucoup d'autres grandes firmes, HP a multiplié les acquisitions dans l'immobilier, notamment pour accomoder sa propre croissance. Aujourd'hui, ce parc est sur-dimensionné, et surtout mal exploité. Des recentrages sont nécessaires, et des cessions envisageables, mais avant cela, il faut savoir exactement ce que possède le géant californien. C'est le but de l'audit lancé cette semaine.


A grande famille, grande maison
En l'espace d'une grosse dizaine d'années, Hewlett-Packard est passé du statut de firme isolée à celui de chef de file d'une cohorte de quatre marques, dont Digital Equipment, Tandem et Compaq, sans compter les dizaines de plus petites sociétés qui sont passées sous sa coupe, à l'image de Peregrine Software ou Snapfish. Cette expansion a servi les desseins du numéro deux mondial de la vente de PC, mais lui a aussi compliqué la tâche lorsqu'il s'est agi de gérer son parc immobilier. En uniformisant certains modes de gestion, et en tranchant dans le vif, HP espère réaliser des économies substantielles, qu'il répercutera sur ses résultats financiers. Ainsi, des 85 sites actuellement dévolus à la recherche de par le monde, Hewlett-Packard espère descendre à six, tout en rationalisant le fonctionnement de ses différentes divisions, comme nous l'avons déjà évoqué.

HP ne donne aucun objectif chiffré, et ne mentionne pas non plus d'éventuels licenciements, mais ses employés vont devoir se serrer...