IBM, Novell et Parity Communications doivent annoncer ce lundi, qu'ils vont prendre part au projet Open Source, Higgins.

EmpreinteMicrosoft a récemment dévoilé des informations sur InfoCard, le portefeuille virtuel sécurisé pour les transactions Internet qui sera intégré à Windows Vista et compatible avec Windows XP.

Son but est de simplifier la vie de l'internaute en validant ses coordonnées lors d'une opération sur un site sécurisé, le libérant ainsi de la tâche qui consiste à entrer ses identifiants ( login, mot de passe ).

Loin d'être en reste, le monde de l'Open Source a annoncé la venue prochaine de son pendant dans un environnement non-Windows.

Partant d'un concept développé par Berkam Center For Internet & Society at Harvard Law School, géré par la fondation Eclipse, le projet va prendre une ampleur supplémentaire avec le soutien de IBM et Novell.

Le projet Higgins n'a toutefois pas l'ambition de s'opposer directement au sytème de Microsoft mais plutôt de le compléter en offrant une solution logicielle aux OS autres que Windows, d'où un travail en bonne intelligence avec la contribution souhaitée de Microsoft. Les internautes auront ainsi le choix.

Higgins assurera également la compatibilité de produits déjà existant avec InfoCard, comme IBM Tivoli Identity Manager qui permet aux entreprises d'automatiser la gestion des identités d'utilisateurs .

Higgins étant librement distribué, rien n'empêche une société comme Google dont on connaît les velléités d'émancipation vis à vis de Microsoft, de l'utiliser pour développer sa propre infrastructure d'identification. Ce qui explique peut-être pourquoi la firme de Redmond semble traîner un peu des pieds malgré les sollicitations répétées des responsables du projet pour une collaboration plus poussée.

Si Microsoft prévoit de délivrer InfoCard pour la fin de l'année, rien de tangible ne sera dévoilé pour le projet Higgins d'ici là.

Il n'en reste pas moins que Higgins sera probablement une réelle alternative à Infocard, surtout pour les entreprises allergiques au mot Microsoft.

Source : ZDNet