Hewlett-Packard annonce qu'il ne commercialisera pas de téléphones mobiles de troisième génération avant 2007.

Le constat du second fabricant mondial de PC est sans appel : la téléphonie mobile de troisième génération, dite 3G, ne représente pour l'heure que 3% du marché mondial, tant en terme de ventes de combinés qu'au niveau du trafic. En se basant sur le fait que les 97% restants méritent au moins autant son attention que ces trois petits pourcents, Hewlett-Packard a donc choisi de recentrer sa division Portables autour des réseaux existants, y compris pour ses tout nouveaux iPAQ rw6800 et iPAQ hw6900.

Les avantages comparés des deux technologies font pourtant pencher la balance en faveur de la 3G, avec des débits descendants qui approchent les 400kb/s, contre à peine 50kb/s pour les évolutions du GSM, dont le GPRS. La plupart des grands opérateurs mondiaux de téléphonie mobile se sont convertis à la 3G, mais comme l'indique Hewlett-Packard, la bande passante et les hauts débits ne sont pas tout. Même si les applications pratiques de telles valeurs, en particulier dans le téléchargement de vidéos, sont innombrables, les responsables de HP mettent en avant le côté peu pratique des appareils existants, notamment au niveau de la taille et de la définition des écrans, qui réduisent sérieusement l'intérêt de porter cette technologie sur des combinés mobiles.

En revanche, HP compte bien emboîter le pas à ses concurrents, Sony, Dell et Lenovo en tête, et équiper ses futures gammes d'ordinateurs portables de connexions sans fil à Internet directement associées aux solutions de téléphonie 3G. Des pourparlers seraient en cours avec plusieurs opérateurs mobiles de par le monde, mais comme à l'habitude, Hewlett-Packard n'officialisera la chose qu'une fois le ou les contrats signés.


Source : CNET News