La société Hyperloop One, l'un des promoteurs du mode de transport Hyperloop consistant à faire circuler une capsule à 1000 km/h dans un tube dépressurisé, s'est un peu pris les pieds dans les plaintes entre ses cofondateurs ces derniers jours et il était donc urgent de ramener une lumière plus positive sur l'entreprise.
Cette dernière a multiplié les études prospectives et projets vantant le bien-fondé de ce moyen de transport d'avenir ressusciter la Route de la Soie entre Chine et Europe ou relier les capitales d'Europe du Nord en quelques dizaines de minutes.
A côté de la théorie, il faut aussi la pratique et Hyperloop One annonce donc l'ouverture de son premier site d'usinage des pièces qui composeront le système Hyperloop. Baptisée Metalworks et installée près de Las Vegas, l'usine comprend des machines de découpe de métal de haute précision qui vont permettre de réaliser DevLoop, le prototype fonctionnel et à taille réelle qui servira de démonstrateur à partir de 2017.
Le site, qui fera aussi office de centre de R&D, devra produire certains composants nécessitant une haute précision d'ajustement. Sur le papier, Hyperloop One promet une nouvelle révolution dans les transports, et notamment dans le transport de fret qui pourrait être fortement accéléré d'un point à l'autre du globe.
Hyperloop One entend ainsi démontrer que ses ambitions sont sérieuses et qu'elle est l'une des seules, sinon la seule, entreprises capables de mettre à exécution le projet de transport ultra-rapide.
