C'est la première arrestation de ce genre au Japon. Âgé de 27 ans et habitant non loin de Tokyo, un employé d'une université a été arrêté par les autorités nippones pour possession d'armes à feu fabriquées avec une imprimante 3D.

Japon-imprimante-3D-pistolet À son domicile, cinq pistolets ont été saisis dont deux ayant la capacité de tirer des balles mortelles. Toutefois, aucune munition n'a été trouvée. L'imprimante 3D a également été saisie.

L'enquête avait débuté au mois de février. La police avait été mise sur la piste après la publication par l'homme d'une vidéo montrant ses armes imprimées en 3D. L'homme a reconnu les faits mais a déclaré qu'il ne savait pas qu'imprimer des armes était illégal.

L'impression 3D repose sur le principe de la superposition de couches de matière en suivant un plan modélisé sur ordinateur. En début d'année, c'est une imprimante 3D imposante qui a fait parler d'elle pour l'impression de maisons.

Néanmoins, l'impression 3D se démocratise et devient accessible au grand public. Elle peut par exemple servir à confectionner de petites pièces afin de remplacer un élément défectueux dans un matériel.

Le premier pistolet imprimé en 3D et capable de tirer a été fabriqué aux USA. En mai 2013, le groupe Defense Distributed avait mis en ligne les plans permettant l'impression en 3D du Liberator. Après plus de 100 000 téléchargements en deux jours, le département d'État des États-Unis avait demandé le retrait des plans.

  

Source : AFP - NHK