L'incident a eu lieu au mois de novembre et pour conséquence le retour forcé à un système manuel pendant une durée de plus de 24 heures pour pallier la défaillance du système de réponses automatiques du centre de communication des ambulances de St John. Celui-ci fournit près de 90 % des ambulances en Nouvelle-Zélande.

La cause de ce dysfonctionnement est une infection virale - malwares - du système en place pour traiter les demandes d'ambulances. Les services de radiomessagerie ont notamment été affectés. Pourtant, le système était bien protégé par une solution antivirus.

Bitdefender émet plusieurs hypothèses :

" La brèche dans la sécurité provient sans doute d'une faille dans le système de protection et dans ce cas, les logiciels de sécurité utilisés devraient être remplacés par des solutions antimalwares plus performantes. Elle peut également provenir du non respect des politiques de sécurité, qu'il serait utile de renforcer. "

La nature du malware et sa propagation sur le réseau ne sont toutefois pas connues. De même pour les réelles conséquences de l'attaque car difficile de dire si des appels en urgence n'ont pas pu être acheminés correctement. De quoi en tout cas faire froid dans le dos.