Ces dernières années, les sites Internet destinés aux infidèles ne se cachent plus vraiment. Ils ont même tendance à se développer et véhiculent des messages assez culottés tels que " Contrairement à l’antidépresseur, l’amant ne coûte rien à la SÉCU " ou " Être fidèle à deux hommes, c’est être deux fois plus fidèle " lorsqu’ils font parler d’eux dans la publicité.

Reste que l’omerta à ce sujet continue d'être de rigueur dans certains pays comme la Corée du Sud, où le mariage garde une valeur forte et où l’adultère est officiellement puni par la loi. C’est en tout cas ce qu’a pu constater le site canadien AshleyMadison.com dont la version sud-coréenne a été lancée courant mars et vient d’être tout simplement fermée sur ordre de la KCSC. La Commission en question, qui est chargée de veiller au grain, parle d’une incitation à la débauche et d’une atteinte à la morale.

On notera toutefois le chiffre de 50 000 abonnés en quelques jours à peine, malgré les deux ans de prison ferme prévus par le texte de loi datant de 1953 – il n’a jamais été supprimé malgré plusieurs demandes auprès de la Cour constitutionnelle – en cas de plainte déposée.

Ashley Madison 

Au mois de novembre 2013, AshleyMadison.com avait subi la même censure à Singapour. Le site tente actuellement une percée en Asie. Il s’est également lancé à Hong Kong, au Japon et en Inde.

Source : AFP