En début d'année, Facebook a donné le coup d'envoi d'un programme de partenariat visant à aider la recherche dans le domaine de l'intelligence artificielle, et notamment pour son champ d'étude qu'est l'apprentissage automatique ou machine learning.

Dans le cadre de cette initiative baptisée Facebook AI Research Partnership Program, Facebook avait annoncé le don de 25 serveurs GPU à divers instituts de recherche en Europe. Avec quatre serveurs, le premier bénéficiaire avait été le Laboratoire Klaüs-Robert Müller à Berlin pour des travaux relatifs à l'analyse d'image pour le cancer du sein et la modélisation chimique des molécules.

Aujourd'hui, Facebook indique que ce sont finalement 26 serveurs qui seront donnés avec 22 à destination de quinze groupes de recherche actifs dans neuf pays en Europe. Facebook fournit tout le logiciel nécessaire pour les serveurs et collabore directement avec les bénéficiaires du partenariat.

La France fait partie des nouveaux pays concernés avec l'équipe de recherche THOTH de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique à Grenoble spécialisée dans l'apprentissage de modèles visuels à partir de données massives, le laboratoire d'informatique de Paris 6 de l'université Pierre et Marie Curie pour de la recherche sur du machine learning à grande échelle et des applications pour la reconnaissance visuelle dans la vidéo, et le département informatique de l'École normale supérieure.

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Les serveurs de Facebook peuvent intégrer huit GPU chacun. Ils ont d'abord été conçus pour des processeurs graphiques Tesla M40 de Nvidia mais peuvent accueillir d'autres cartes. Le modèle Tesla M40 est à architecture Maxwell. Il comporte 3 072 cœurs CUDA pour le traitement parallèle, 12 Go de mémoire GDDR5.

Ses performances sont de jusqu'à 7 téraflops en simple précision, soit 7 000 milliards d'opérations à virgule flottante par seconde, et 0,2 téraflops en double précision.