On y arrive finalement même si ce n'est pas uniquement le fait d'une démocratisation des accès en fibre optique. Pour la première fois dans l'Observatoire de l'Arcep concernant l'Internet fixe en haut et très haut débit, le nombre d'accès en haut débit a reculé sans cependant porter atteinte à la croissance des abonnements. Cette croissance est désormais entièrement portée par le très haut débit.

Mais il est bon de rappeler que la définition du très haut débit ne rime pas forcément avec fibre optique et qu'il s'agit de lignes avec un débit descendant d'au moins 30 Mbps. Cela prend notamment en compte des technologies cuivre comme le VDSL2 (4,9 millions de lignes éligibles) dont la contribution auparavant mineure semble avoir pris de l'ampleur.

Au 31 décembre 2014, le nombre d'abonnements haut débit (à 98 % en ADSL) est de 22,875 millions, soit 290 000 abonnements en moins au dernier trimestre 2014. Le nombre d'abonnements très haut débit est lui de 3,095 millions. Pour le très haut débit, c'est 600 000 abonnements supplémentaires sur le dernier trimestre 2014 et +50 % sur un an.

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La fibre optique en FTTH (fibre jusqu'à l'abonné) représente 935 000 abonnements (+67 % sur un an), tandis que près de 4,1 millions de foyers sont éligibles dont 2,9 millions dans les zones très denses.

Le nombre d'abonnements en fibre optique avec terminaison en câble coaxial est de 885 000 pour un débit supérieur ou égal à 100 Mbps (6,1 millions de foyers éligibles). C'est la première fois que le nombre d'abonnements FTTH passe devant.

La majeure partie des abonnements très haut débit se trouve cependant dans des accès entre 30 et 100 Mbps qui bénéficient de la plus forte progression avec 1,275 million d'abonnements. Ci-dessous, le détail du nombre de logements éligible au très haut débit :

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Source : Arcep