Etude : enfants et culture numérique aux USA

On savait les jeunes accros aux loisirs numériques, mais à quel point ' Mediamark Research nous donne quelques éléments de réponses avec quelques surprises à la clé. Si l'étude a porté sur la jeunesse américaine, elle peut très bien être transposée au continent européen, l' Internet avec ses pratiques étant par définition mondial.

Un fait est là : Internet, du fait de son expansion a propulsé la pratique des loisirs numériques à des sommets et cela pour une frange de la population toujours plus jeune. Aujourd'hui par exemple, 8 % des enfants américains agés de 6 à 11 ans surfent quotidiennement sur Internet. Si pratiquement toutes les tranches d'âges semblent touchées par le phénomène Internet, l'étude révèle par contre une distinction entre les deux sexes. Les filles seraient ainsi un peu plus accros au web que les garçons.

Ces pratiques chez les plus jeunes n'est pas sans inquiéter les parents qui fustigent en quelque sorte le temps passé sur Internet par leurs enfants, le qualifiant de dérive et en contradiction avec une saine éducation scolaire. Un avis qui n'est pas partagé par d'éminents spécialistes qui, au contraire relèvent, qu' Internet participe favorablement au développement des connaissances, des qualifications et de la confiance en soi. Tout ce qui favorise l'échange ( messagerie instantanée, blog...) favoriserait aussi les liens sociaux et la créativité.

Autre argument avancé par les défenseurs de la culture numérique, la réelle possibilité d'interagir avec la pratique Internet contrairement à une pratique plus passive des médias traditionnels, notamment la télévision. D'autres avancent même une révolution numérique pour les enfants vers une nouvelle ère de l'éducation qui pourrait constituer une scolarité basée non plus sur la résolution autonome des problèmes mais les échanges et le travail collaboratif.

Partisans et opposants de ce point de vue sur l' " Internet éducatif " ne sont pas prêts de s'entendre surtout parce que cela touche les enfants et que le web sera toujours autant diabolisé que sacralisé.

Mais est-ce vraiment une spécificité américaine '...