Les derniers scandales autour du navigateur Microsoft, comme l'affaire Scob, ou pire encore , les déclarations de l'US-CERT (US Computer Emergency Readiness Team), qui préconisait l'arrêt pur et simple de l'utilisation d'Internet Explorer, jugé obsolète et truffé de failles de sécurité aussi grosses que le trou de la sécurité sociale, ont eu une incidence, certes minime, mais rééle sur les parts de marché du géant Microsoft dans le monde des navigateurs.

D'après une étude de WebSideStory, les parts de marché de Microsoft dans le domaine des navigateurs Internet ne cessent de baisser, passant en un seul mois de 95,7% le 4 juin 2004 à 94,7% le 6 juillet.

Le principal bénéficiaire de ce "déclin" du navigateur roi serait Mozilla et ses différentes déclinaisons (Firefox par exemple), dont les parts de marché sont en constante augmentation. Mozilla possederait désormais plus de 4% de parts de marché.

Pour être totalement objectif, il faut bien reconnaitre qu'Internet Explorer est un navigateur totalement dépassé, profitant de sa position dominante pour stagner, contrairement aux navigateurs du monde libre et autres, qui ne cessent d'innover: navigation par onglets, le gestionnaire de téléchargement, recherche intégrée, gestion exemplaire des extensions. Autant d'atouts dont Internet Explorer est dépourvu.