Ainsi, s'il est clairement spécifié dans les contrats de travail de postes proposant un accès à Internet à un employé que son usage à titre personnel doit être, si ce n'est restreint, limité au seul usage professionnel, dans les faits beaucoup d'employés avouent profiter de leur poste de travail pour effectuer des recherches personnelles.

Des "dérives" qui sortent du cadre professionnel et qui sont sujettes à sanction, voire à licenciement. En effet, la Cour de cassation vient de prendre une décision en faveur d'un employeur en estimant que les connexions multiples à des sites Itnernet qui n'ont pas de rapport avec l'exercice professionnel peuvent justifier d'un licenciement pour faute grave.

Dans d'autres termes, cela signifie que les multiples connexions à Facebook, aux messageries personnelles, recherches sur les sites commerçants ou toute autre activité non liée avec l'emploi peut amener à un licenciement immédiat sans préavis ni indemnités.

La Cour de cassation a toutefois indiqué qu'il fallait que les connexions reprochées à l'employé présentent un caractère abusif.

L'appréciation sera donc laissée dans un premier temps aux employeurs, puis aux juges qui estiment que 10 000 connexions à fins privées en deux à trois semaines reflètent un usage " particulièrement abusif ".

Dans l'affaire qui a amené à cette décision, la défense du cadre licencié par son patron, basée sur l'ennui et l'absence totale des attentes de sa hiérarchie concernant son travail n'a pas su convaincre les juges.

Il ne vous reste plus qu'à vous installer un compteur sur votre poste de travail, vous êtes prévenus.