Microsoft bleue L'ensemble des résidents de l'Iowa ayant acheté des produits Microsoft entre 1994 et 2006 seront éligibles à un remboursement, indiquent nos confrères de Betanews. Le montant de ce dernier dépendra du nombre de logiciels achetés auprès du groupe fondé par Bill Gates. Chaque copie de Windows ou de MS-DOS est valorisée à 16 dollars, Excel à 25 $, Office à 29 $, Word, Works et Home Essential à 10 $.

Les personnes réclamant à Microsoft moins de 100 dollars sur Internet, ou moins de 200 dollars par courrier, n'auront pas besoin de fournir de preuve d'achat tandis que ceux ayant dépassé ces montants devront présenter des tickets ou factures prouvant leur bonne foi. Quant aux entreprises, elles se verront offrir des bons d'achat pour de nouveaux logiciels Microsoft, si elles le souhaitent.


Microsoft finit par céder
Après sept années de bataille judiciaire, l'éditeur a donc décidé de clore cette affaire dans laquelle il était accusé de pratiques anti-concurrentielles et d'appliquer des tarifs abusivement élevés sur ses logiciels. Pour le moment, les détails de l'accord scellé entre les parties n'ont pas été rendus publics alors qu'un juge en charge de cette affaire a donné son approbation sur les termes du règlement à l'amiable.

La moitié des fonds qui ne seront pas réclamés sur ces 132 millions d'euros, sera reversée " aux écoles " défavorisées situées en milieu rural " qui en ont le plus besoin " a indiqué Rich Wallis, avocat général de Microsoft. L'argent sera destiné à l'acquisition de logiciels et de matériels informatiques.

" Cette affaire concernait des questions qui ont été depuis longtemps résolues, nous sommes vraiment ravis de mettre ce chapitre derrière nous et de nous focaliser sur le futur " a t-il ajouté, précisant que " le monde de la technologie change littéralement à la vitesse de la pensée. Les entreprises qui réussissent doivent dépenser leur énergie à créer de nouveaux produits et services plutôt que de débattre dans les tribunaux sur des problèmes datant d'il y a 15 ans ". Des déclarations paradoxales - certains diront provocantes - lorsque l'on sait que Microsoft a pour fâcheuse habitude de faire traîner en longueur les affaires judiciaires et d'attendre les derniers délais pour répondre aux questions posées par ceux qui l'accusent de pratiques monopolistiques.