Tomonobu Itagaki Si on ne sait pas lire entre les lignes, Tomonobu Itagaki peut nous apparaître comme un personnage très vaniteux et imbu de lui-même, ce qu'il est peut-être juste un peu toutefois. Un homme qui ne laisse pas sa langue prendre la poussière dans sa poche, et c'est tant mieux.

Alors que l'on sait que son prochain titre, Devil's Third, mettra quelques années avant de nous arriver, le nouveau boss de Valhalla Game Studios avoue qu'il s'agira de sa première expérience dans le domaine du "shooter" :

"Ce sera la première fois que je fais un jeu de tir. Cependant, pour ce qui est de la connaissance - par exemple, de la guerre - je pense que je suis dans le top trois des gens de l'industrie. Mon but ultime n'est pas de faire juste 'un shooter'. Ce que j'essaie de faire, c'est un monde qui décrit la guerre et le conflit, et quel genre de solutions nous pouvons avoir. Quelque chose qui est en soi une pure représentation du combat. De la 'violence'."


Itagaki président ?

Avant lui, Keiji Inafune, Jun Takeuchi et Hideo Kojima avaient exprimé leur sentiment sur l'état du jeu vidéo japonais actuel, non sans craindre pour la suite des évènements. Le créateur de Ninja Gaiden ne peut qu'émettre une constatation semblable :

"Je suis d'accord. Le Japon n'a pas importé le capitalisme, ou plutôt, il n'a pas réussi à comprendre les leçons du capitalisme, de l'économie du libre marché. Ce que je dis ne se limite pas seulement à l'industrie du jeu vidéo. Je parle de ce qui se passe au Japon depuis les années 60. La destinée du Japon - la destinée de cette ère - était alors déjà déterminée. N'ai-je pas dit que j'étais l'une des trois personnes les plus intelligentes du pays ?"

Plus loin, notre homme avouera ne pas exclure l'éventualité de se présenter à une future élection présidentielle nippone :

"Oui. J'ai eu des offres pour devenir un candidat politique au Japon, et nous avons besoin d'un leader fort."

Si vous vous trouviez dans une situation où vous auriez à choisir entre Tomonobu Itagaki et un quelconque autre candidat à la présidence, pourriez-vous donner votre voix au premier ? Cela restera entre nous.

Source : Edge Magazine